Adoptée le 6 mars 2024, cette loi avait mis fin aux procédures judiciaires intentées contre des faits relatifs aux trois ans de violences politiques entre 2021 et 2024 qui avaient fait des dizaines de morts.
Suite à la promulgation de la loi d’amnistie en mars 2024, plusieurs personnes étaient sorties de prison, dont Bassirou Diomaye Faye, l’actuel président sénégalais, et Ousmane Sonko.
« En plus de l’inscription budgétaire de crédit destiné aux victimes, il sera proposé à votre auguste Assemblée dans les semaines à venir un projet de loi rapportant la loi d’amnistie votée le 6 mars 2024 pour que toute la lumière soit faite et les responsabilités établies de quelque bord qu’elles se situent », a déclaré Ousmane Sonko devant les députés.
Le Premier ministre sénégalais a aussi expliqué les raisons l’ayant motivé à mettre sur la table, ce projet de loi pour abroger la loi d’amnistie.
Il a ensuite écarté tout soupçon de vengeance, annonçant que cette décision n’a été prise, que pour assurer une paix durable au Sénégal.
« Il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, encore moins de vengeance. Il s’agit de justice, pilier sans lequel aucune paix sociale ne peut être bâtie », a-t-il assuré.
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