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Ramatoulaye Diallo : Le besoin gourmand

Partie d’une idée toute simple pour combler un besoin, Ramatoulaye Diallo est aujourd’hui à la tête de la plateforme « Les gourmets ». Cette PME qui emploie actuellement six personnes, commercialise et fournit en ligne tout ce qui est viande, volaille, poissons et légumes.

par La Rédaction
11 avril 2020
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Ramatoulaye Diallo : Le besoin gourmand

Parmi les meilleurs investissements et les plus rentables figure celui qui comble un besoin.  Et c’est ce qui est à l’origine de la création de la plateforme « Les gourmets ». Elle est née de l’initiative de Ramatoulaye Diallo, qui a été confrontée à cette vie de femme active, employée avec des horaires à respecter et des résultats à faire au travail tout en étant maitresse de maison parce que mariée et mère. Quasiment une vie assez compliquée pour allier les deux ! « Alors l’idée m’est venue en fait parce que c’était un besoin personnel. Pendant 5 ans j’ai été employé moi-même et très souvent c’était difficile d’être très productive au bureau, d’avoir des horaires qui allaient de 8H à 18h30 voire 19H des fois et de devoir rentrer pour faire mes courses ou encore le week-end que je n’avais que pour me reposer ou en rentrant à la maison. Et je me suis dit ce serait intéressant aujourd’hui d’avoir quelqu’un qui pourrait faire ces courses à ma place. Pour que je puisse me retrouver à la maison ou qu’on me les livre directement au bureau pour que je rentre avec. C’était pour moi un moyen de gagner du temps. Et donc, c’est à ce moment-là que j’ai ressenti ce besoin-là. J’ai essayé de voir sur le marché et je n’ai pas trouvé. Et je me suis dit écoutez pourquoi ne pas le créer », révèle-t-elle.

Et c’est ainsi qu’est née cette plateforme qui permet aux femmes actives surtout de commander tout ce qui est produit frais en ligne et de se faire livrer à domicile. En fait, « les gourmets » commercialise et fournit en ligne tout ce qui est viande, volaille, poissons et légumes. « Nous faisons tout ce qui est produit frais. J’ai commencé par la boucherie et la volaille. C’est avec le temps que les gens m’ont dit écoute, tu veux qu’on centralise nos achats, livre nous du poisson et pourquoi pas les légumes. Et étant née à Mboro qui est une zone rurale, j’ai exploité des terres que nous avons là-bas.  Je me suis dit pourquoi pas et jusqu’à présent ça me réussit, Alhamdoulilah ».

Aujourd’hui, cette mariée et maman de deux enfants, CEO et fondatrice de la plateforme « Les gourmets », est à la tête d’une PME qui emploie actuellement six personnes. Comme elle aime à le dire : « derrière les gourmets, c’est une femme. Il faut que les gens comprennent cela. C’est une femme qui fait travailler les hommes et qui s’en sort ». Très optimiste quant aux perspectives liées à ce créneau, elle révèle : « Ça marche, et pour les perspectives. Moi je reste convaincue que les gourmets c’est une entreprise qui finira forcement par être une référence dans le secteur. Je travaille dans ce sens-là et je pense que les aptitudes sont là, les qualifications sont là et on va s’y mettre ».

Pas de tout repos

Néanmoins cela ne fut pas aussi facile. Puisque depuis toujours quand on parle d’élevage, de boucherie ou d’agriculture, c’est à la limite l’apanage des hommes. « Il a été très difficile pour moi, je l’avoue de trouver ma place dans ce milieu-là. Et j’en ai vécu des anecdotes je vous en raconte une : je suis allée acheter des bœufs chez mes amis peulh avec mon boucher. Et quand je suis arrivée, ils m’ont dit : écoutez madame prenez une chaise là-baset asseyez-vous. Laissez-nous discuter entre hommes. Parce que derrière, ils ne savaient pas au fait que c’est moi qui devais acheter et que l’homme avec qui j’étais, était mon employé. Et qu’au moment de payer, celle qui devait faire sortir l’argent c’était moi.  Donc mieux vaux trouver une entente avec moi plutôt qu’avec l’homme. Parce que la décision finale me revenait ». D’un autre côté, elle consent qu’être entrepreneure et femme, peut être simple. « Parce que de tout temps, nous avons eu des entrepreneures en occurrence nos mamans qui vendent du poisson, des fatayas, des beignets… Elles sont toutes des entrepreneures. Après le faire dans le milieu dans lequel je suis, c’est là où ça devient compliqué » résume-t-elle avant d’ajouter que « souvent, on a tendance à penser que quand on est entrepreneure, on gère mieux notre temps qu’on a plus de temps pour sa famille, pour ses loisirs, ce n’est pas le cas. Tu as plus de responsabilités. Tu n’as plus d’horaires. Il m’arrive parfois de veiller jusqu’à deux heures du matin parce que je dois terminer un document à envoyer. Il m’arrive le week-end de ne pas être chez moi. Parce que le secteur dans lequel je suis est un secteur qui bouge beaucoup les week-ends. Donc, c’était une illusion. Certes il y a le revers de la médaille. J’arrive quand même à être là quand il faut. Mais ça c’est un travail sur le long terme ».

Elle découpe à la Française

Passionnée de cuisine, Ramatoulaye a choisi d’évoluer dans la boucherie. Aussi est-elle entrée dans cette activité sans les bases nécessaires. En effet, admet-elle ne rien y connaître du tout à ses débuts dans ce milieu. « J’avoue que j’ai juste suivi le besoin que j’ai ressenti. Il me faut de la viande, du poulet je ne l’ai pas à portée de main. Il faut que je m’arrête en grandes surfaces ou au marché et je m’y suis lancée sans avoir les bases nécessaires » souligne-t-elle. Entre temps, elle a suivi une formation en découpe française. « Voilà, c’est en ligne que je me suis formée pour connaitre un peu les parties du veau. Sur internet, j’essayais de voir un peu toutes les parties qu’on pouvait faire sortir du poulet. Ce qu’on pouvait en faire, les recettes qu’on pouvait proposer aux gens. Parce qu’au début quand j’ai commencé, les gens m’appelaient pour me demander, c’était quoi les pilons de poulets ou encore qu’est-ce qu’on pouvait faire avec les ailes de poulets ? Il fallait derrière que je puisse avoir cette astuce de leur dire voilà, vous pouvez faire ceci et cela pour que ça puisse les intéresser ». Ne dit-on pas qu’avec de la volonté on peut tout faire ! « Alors au début je n’ai pas suivi de formation, je l’avoue quoique, j’en suis devenue une professionnelle maintenant au bout de 5 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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