Le secteur de la pêche artisanale est un bourgeon de l’économie Sénégalaise, toutefois, elle souffre de tous les maux malgré la politique de l’Etat aussi bien en interne qu’avec les pays voisins pour aider l’activité. C’est pourquoi, le représentant pays de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation l’agriculture FAO Reda Lebatahy s’est résolument engagé à aider le Sénégal sur ce plan. Il l’a fait savoir lors de l’ouverture l’atelier sur les «directives pour une pêche artisanale durable » organisé par la Direction des pêches maritimes (DPM). « Je souhaite réitérer l’engagement de la FAO à poursuivre l’appui à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un plan d’action sur l’opérationnalisation des Directives volontaires sur la pêche artisanale en cohérence avec les différentes initiatives que l’Organisation soutient », a déclaré M. Lebtahy.
Un appui qui sans doute se fera à travers le projet « Initiative pêche côtière-composante Afrique de l’Ouest (Sénégal, Cabo Verde et Côte d’Ivoire », financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial.
L’organisation spécialisée du système des Nations unies inscrit dans son agenda la rencontre prochaine qui sera organisé avec le Comité des pêcheurs pour l’Atlantique Centre-Est pour la mise en œuvre des Directives sur la pêche artisanale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale prévu fin juillet 2018. M Leba a fait l’annonce lors de son intervention « La FAO accompagnera la mise en œuvre de la stratégie panafricaine de l’Union Africaine sur la pêche et l’aquaculture dans laquelle les Directives sur la pêche artisanale sont incluses », a-t-il indiqué.
Les Directives Volontaires pour une pêche artisanale durable dans un contexte de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté sont un ensemble d’accords internationaux portant sur la gestion et le développement de la pêche artisanale durable.
Discussion à ce sujet post