Il avait été élu à ce poste à l’unanimité par la Conférence des Parties de l’ARC (CdP) en juin 2020.
Le nouveau DG du Groupe ARC qui a plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans le domaine du leadership et de la gestion en Afrique, aux États-Unis, en Europe et en Asie, a déclaré être honoré et désireux de mettre son ample expérience au service de l’Afrique.
Ingénieur civil de profession, le nouveau DG du Groupe ARC est titulaire d’un Master en Affaires internationales (MIA) avec spécialisation en finance internationale et gestion de la politique environnementale de la School of International and Public Affairs (SIPA) de l’Université Columbia à New York.
Ceci s’ajoute à un baccalauréat en génie civil, spécialité gestion des ressources en eau, de l’Université internationale de Hohai à Nanjing, en République populaire de Chine, parmi d’autres diplômes professionnels et titres de compétence reconnus par l’industrie. Il a une maîtrise parfaite de l’anglais, du français, du chinois mandarin et du wolof, et une connaissance pratique du portugais.
La Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) est composée de l’Institution de l’ARC et de la Société d’assurance de l’ARC (ARC Ltd). L’Institution de l’ARC a été créée en 2012 en tant qu’institution spécialisée de l’Union africaine pour aider les États membres à améliorer leurs capacités afin de mieux planifier, préparer et répondre aux catastrophes météorologiques. L’ARC Ltd est une mutuelle d’assurance offrant des services de transfert de risques aux États membres à travers la mutualisation des risques et l’accès aux marchés de la réassurance. L’ARC a été créée sur la base du principe qu’investir dans la préparation et l’alerte précoce grâce à une approche de financement innovante est très rentable et peut économiser jusqu’à quatre dollars pour chaque dollar préalablement investi.
Avec l’appui du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Suède, de la Suisse, du Canada, de la France, de la Fondation Rockefeller et des États-Unis, l’ARC aide les États membres de l’Union africaine à réduire les risques de pertes et de dommages causés par les événements météorologiques extrêmes affectant les populations africaines en apportant, à travers une assurance souveraine des risques de catastrophe, des réponses ciblées aux catastrophes naturelles de manière plus opportune, économique, objective et transparente. L’ARC utilise désormais son expertise pour aider à lutter contre d’autres menaces majeures auxquelles le continent est confronté, dont les foyers et les flambées épidémiques.
Depuis 2014, 32 contrats d’assurance ont été signés par les États membres, représentant 74 millions USD de primes versées pour une couverture d’assurance totale de 544 millions USD en vue de la protection de 54 millions de personnes vulnérables dans les pays participants.
Discussion à ce sujet post