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Note de lecture : “SERVIR” d’Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre

par La Rédaction
26 mai 2014
En Livres

Abdoul M'baye, Premier Ministre du président Macky Sall

Notre consultant, Lansana Sakho, tombé sous le charme du joyau servi par Abdoul Mbaye, ancien Premier Ministre, décide de partager sa note de lecture.


«Le politicien parle aux hommes, l’homme politique au temps ». Servir, un titre bien évocateur, même si l’auteur a clarifié ses propos en parlant de ‘Servir la République’ je continue à me poser mille et une questions. Servir la République ou servir un homme ? L’ancien Premier ministre ne simplifie pas la tâche aux lecteurs il fait allusion à ‘Je lui rappelle ma fidélité’, mais il revient à la charge ‘le Président me remet la liste des ministres… pas de choix pour des femmes ou des hommes de mon choix’. Comment servir, apporter de la valeur ajoutée, mettre à profit son expérience au service d’une République sans avoir son mot à dire sur ‘le choix de ses hommes’ ? Rompu au fonctionnement des organisations l’ancien Premier ministre saura peut être répondre à cette problématique.

Mais ce flou donne à la limite de l’appétit pour ‘dévorer cet ouvrage’ et comprendre ‘les positions’ de l’auteur et l’approche dont certaines problématiques gérées au niveau de l’état.

La formation & l’emploi des jeunes 

Avec 75% de la population âgée de moins de 35 ans, 54% vivant en dessous du seuil de pauvreté et  un coefficient de dépendance de plus de 80% : le Sénégal est assis sur une bombe sociale. Les ruptures sont inévitables et ce qui est en jeu c’est l’existence du Sénégal en tant que nation. L’auteur a bien perçu ces enjeux … ‘le chômage prolongé est un signe évident d’échec… il est aussi le détonateur le plus puissant pour faire exploser l’ordre public’

En ce qui concerne la formation des jeunes les positions de l’ancien Premier ministre sont assez tranchées : ‘les jeunes doivent considérer leur formation acquise, et non toujours adaptée aux possibilités du marché… Il doivent faire l’effort d’acquérir le complément de connaissances indispensable à l’activité qu’ils auront choisie de mener’. Il s’agit en fait d’un retour sur la récurrente question de l’adéquation formation/emploi. ‘Les centaines de docteurs en pharmacie ne peuvent pas tous ouvrir des officines’. 

Le Sénégal a besoin de pharmaciens, de sages femmes, de médecins, d’enseignants, de professeurs… Est-ce la formation de ces corps de métier qui pose problème ? Est-ce réellement une inadéquation formation/emplois ?  En réalité c’est la capacité de notre économie de générer assez de ressources pour permettre à l’Etat d’assumer ses responsabilités sociales qui est notre principale faiblesse.

Sur le marché de l’emploi, il y a, chaque année, 200 000 nouveaux arrivants. Le Secteur privé offre moins de 30 000 emplois par an : Le problème de fond est l’inexistence d’offres d’emploi… On devrait plutôt parler d’adéquation offre & demande d’emplois. Comment dans ce contexte faire avancer l’emploi des jeunes et redonner confiance aux générations futures? Il faut aller dans le sens d’une réinvention du business modèle de notre économie.

Pour régler le problème du chômage, l’ancien Premier ministre annonce d’emblée ‘ses choix’ pour la problématique de l’emploi: ‘l’avenir est à l’auto emploi…’ tout en précisant que ‘la création d’emplois ne vient pas d’une décision administrative ou politique. Elle est la conséquence d’une croissance qu’il faut organiser’. Cette mise au point sur le rôle de l’état est essentielle. Cependant l’approche par lequel l’auto emploi est abordée ressemble à la limite à ‘une fuite en avant’. Pourquoi ne pas consolider l’existant quand on sait que plus de 60% des PME ont moins d’une année de durée de vie. Auto emploi oui, mais pour quel marché ? Qui va en assurer le financement ?

Le problème de l’emploi des jeunes devra passer par une résolution du premier handicap de l’économie sénégalaise qu’est le déficit de compétitivité. Il est quasiment impossible dans ce contexte d’imaginer des unités de production à forts besoins de main-d’œuvre s’installer massivement au Sénégal.

Le secteur informel pourrait être une alternative mais faudrait-il que les acteurs de ce secteur parviennent à trouver les financements et l’encadrement nécessaire pour passer de l’informel au formel, et que ce passage ne soit pas seulement se limiter à  ‘formalisez-vous pour payer vos d’impôts’.

Les approches ‘paracétamol’ ne sont pas une alternative. L’auteur en parle en ces termes ‘les chantiers de lutte contre les inondations, la reprise des chantiers d’infrastructures, la reprise de l’agriculture grâce à une bonne pluviométrie sans oublier l’agence de sécurité’. Il précise cependant ‘une politique de développement de l’emploi est indissociable d’une stratégie visant à obtenir une croissance économique stable. L’investissement réussi crée de l’emploi et de la croissance, mais, il lui faut du temps’ on s’y retrouve quand même difficilement.

Politique et financement du secteur privé 

Un autre élément que l’auteur aborde en diagonale dans son ouvrage est la question des PME et notamment la nécessité de rationnaliser les dispositifs d’appui au secteur privé pour un simple problème d’efficience et d’efficacité ‘ Je retiens que L’ADEPME est le meilleur réceptacle possible pour entretenir une banque de projets qui serait alimentée par des propositions venant de l’ensemble des ministères’. Cette recommandation de l’auteur est pleine de bon sens mais elle ne peut être efficiente que si l’Etat, à travers une approche plus globale redéfinit le cadre institutionnel de sa politique d’appui au Secteur privé.

Cette redéfinition devrait nécessairement être accompagnée par un dispositif amélioré de la gouvernance des structures d’appui, les agences en particulier (ADEPME, BMN, ASEPEX…). Il faut des règles plus transparentes dans le choix des directeurs et cadres des structures d’appui, mais aussi instaurer un référentiel comptable et des règles de contrôle plus proches de ceux qui sont en vigueur dans les sociétés de droit privé.

Pour le financement de l’économie en général l’ancien Premier ministre semble fonder beaucoup d’espoirs sur la BNDE ‘être attentifs aux lignes crédit qui seront disponibles avec l’entrée en activité de la BNDE… Accélérer la réflexion sur le FONSIS et surtout le FONGIP et les nouveaux instruments’. Ancien banquier, il sait pourtant que la BNDE sera simplement une énième banque dans la mesure où les règles de jeu sont définies par la BCEAO et qu’elles sont loin d’être dans une logique de développement du secteur privé.

Le fait d’avoir nommé un ‘banquier’ à la tête de la BNDE a pipé les dés. Les premiers propos du Directeur Général de la BNDE après le lancement de l’organisme sont sans équivoque :    ‘…  la BNDE ne vient pas pour bouleverser, ni pour casser une dynamique, mais pour atteindre le même objectif que tout acteur financier … (Magazine réussir numero88/ Mai 2014)  et pourtant, il faut changer de paradigmes, bouleverser, casser, pour y arriver… FONGIS/FONSIS, on peut valablement se poser des questions sur la volonté de l’état de faire fonctionner ces fonds mais surtout sur le rationnel d’un fonds souverain pour un pays qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois.

Les aspects de rentabilité et de maîtrise des risques resteront malheureusement prépondérants dans l’appréciation des requêtes de financement des projets. Tout semble être fait pour que rien ne change.

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