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Marché du Pétrole : Un gâteau si convoité…

par Baye Dame Wade
25 juin 2014
En Hydrocarbure

Depuis la libéralisation de 1998 jusqu’à l’arrivée des traders en passant par le développement des stations-services, le sous-secteur de la distribution pétrolière est dans une phase de mutation accélérée. Aujourd’hui, le débat porte sur les questions de concurrence déloyale et de position dominante avec TOTAL, de stockage de sécurité avec Senstock, de la place des nationaux dans un marché largement dominé par les multinationales, de la sécurité de l’approvisionnement avec l’avenir de la SAR… Autant de sujets qui interpellent l’Etat et exigent davantage de régulation. 


Schématiquement, le sous-secteur du pétrole au Sénégal est composé de deux entités distinctes : les multinationales (TOTAL, Vivo Energy et Oilibya), regroupées au sein du Groupement des Professionnels du Pétrole (GPP) et qui contrôlent les ¾ du marché, avec un leadership incontestable de TOTAL. Il y a aussi les sociétés locales qui s’activent au sein de l’Association Sénégalaise des Professionnels du Pétrole (ASPP) qui compte 14 membres, avec des parts de marché dans l’Automobile (35%), la Pêche artisanale (70%), le gaz domestique (50%). Soit des avancées considérables si l’on considère qu’ils n’ont investi le marché que tout récemment, à la suite de la success-story de ELTON en 2000.

Pour autant, malgré ces chiffres flatteurs, les nationaux, dits «indépendants», ne boxent que sur 50% sur du marché du pétrole qui pèse au total 2 millions de mètres cubes ou 2 milliards de litres, équivalent à quelque 1000 milliards FCFA. Un quart de ce volume (25%) représente les achats de combustibles de Senelec qui s’approvisionne directement à la SAR. Ensuite, l’autre quart constitue les parts de l’Aviation et de la Marine, des chasses gardées des multinationales. Donc, c’est un marché d’environ 500 milliards où se battent les locaux face aux multinationales plus aguerries, plus outillées et plus perfectionnées. Elles sont adossées à de grands groupes avec des standards de sécurité, de sûreté et de protection de l’environnement de rang international. Aussi, il n’y pas photo entre les deux entités…

Quant aux nationaux, ils ont énormément de mérite. Ils ont osé s’attaquer à un secteur plus-que sensible, aux investissements très capitalistiques (des dizaines de milliards) pour prétendre délivrer un service de qualité, dans un secteur hyper – concurrentiel. Pourtant, certains ont franchi le pas et le cap. Depuis lors, ils ne cessent de s’améliorer et de monter en gamme, réclamant encore davantage…

D’où leur combat contre la toute-puissante TOTAL (c’est le lieu de le dire !) qui a su négocier un contrat exclusif avec Orange et qui permet à tout client, venant s’approvisionner dans ses stations, de bénéficier d’un bonus de 10% en crédit téléphonique. Une concurrence, jugée «déloyale» et qui les a poussées sur leurs grands chevaux. Pour aller encore à l’assaut de TOTAL et contre la concession attribuée par Eiffage pour la construction de la station Gaindé Fatma et des aires de repos sur l’autoroute à péage. Ils ne décolèrent toujours pas contre TOTAL qui a adoubé le Sénégalais Cheikh Mbacké Séye (Touba Oil) qui lui a cédé (ou loué ?) son réseau de stations- services depuis début janvier 2014.

Le projet de dépôt national en question ?

Le même Mbacké Séye, (un personnage à la fois fascinant pour sa success-story personnelle de Baol-Baol self made-man et aussi trouble pour ses deals douteux avec le régime de Wade), est au cœur du projet de stockage national. Il a eu le mérite de construire un immense dépôt de 29 000 m3 que l’ancien ministre, Samuel Sarr, avait décidé de mettre sous le giron de l’Etat. Il accepta et l’Etat y devient majoritaire, par le canal de Petrosen. Ils invitèrent TOTAL au business qui amena comme contribution son dépôt, la Société des Produits pétroliers (SPP). Ils laissèrent sur le carreau Vivo et Oillibya et leurs dépôts respectifs (Bel Air Dakar ou BAD et Dakar Océan Terminal ou DOT). Pire, d’autorité, Samuel Sarr décida de fermer ces dépôts et les obligèrent à s’approvisionner à Senstock. Une position unilatérale sans explication autre qu’un parti-pris manifeste envers un privé, au détriment d’autres… Pouvoir d’Etat, quand tu nous tiens !

Après Samuel Sarr, l’ancien ministre du Ciel et de la Terre et de ce qu’il y avait entre les deux, Karim Meissa Wade, confirma la décision de son prédécesseur et maintint la fermeture des dépôts de Vivo et de Oilibya. Mais comme toute chose a une fin, le régime de Wade sera balayé par les urnes et Aly Ngouille Ndiaye prit les commandes à partir de 2012 au lendemain de l’élection de Macky Sall. Il décida de la réouverture des dépôts fermés et le business reprit pour les deux multinationales, victimes de l’arbitraire de la toute-puissance des Wade & Fils. Depuis lors, Senstock vit des jours difficiles et le nouveau ministre, Maimouna Ndoye Seck, est en train de chercher les voies et moyens d’arrêter l’hémorragie et intéresser les autres multinationales et locaux à entrer dans le capital. Affaire à suivre…

Quasiment, le même problème se pose à propos de la raffinerie nationale (SAR) où l’Etat veut se débarrasser de 36% des parts de son capital pour ne conserver que 10%. La SAR est un acteur-clé dans la sécurisation de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers et garant du libre jeu de la concurrence. Ensuite, la SAR approvisionne le marché local à hauteur de 60% et fournit à la Sénélec l’intégralité de son combustible. Cependant, son exploitation déficitaire aux frais du contribuable continue de poser problème. Ce qui pousse certains traders à préconiser la fermeture de la raffinerie et recourir aux importations. Ce qui leur ferait gagner des marges à faire pâlir d’envie…

Parlant de marges, les gérants des stations râlent contre la faiblesse du taux de 1,2% que les compagnies leur concèdent. Elles, aussi, déplorent la leur qui est d’environ 2000 FCFA pour une vente de 50 000 FCFA de carburant… Ce qui les pousse dans une course anarchique vers la taille, vers plus de stations à Dakar qui polarise 70% du marché sur seulement 0,3% du territoire national.

Soit autant de points d’achoppement devant obliger l’Etat central à intervenir pour plus de régulation d’un sous-secteur, certes très concurrentiel, mais aussi très stratégique pour la sécurité nationale.

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