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«L’élaboration du nouveau Code des pêches était une nécessité», Fatou Niang Ndiaye (GAIPES)

Acteur majeur de la pêche industrielle, le Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES) est l’interlocuteur désigné lorsque l’on veut faire l’état des lieux du secteur. Mme Fatou Niang Ndiaye, Vice-présidente du groupement, a, au nom de ses pairs, reçu REUSSIR pour un entretien à bâtons rompus sur les grands sujets de l’heure.

par abbey33j072463
16 avril 2018
En Actualités, En UNE, Entreprises, Environement, Interviews, Pêche
«L’élaboration du nouveau Code des pêches était une nécessité», Fatou Niang Ndiaye (GAIPES)

FATOU NIANG NDIAYE (GAIPES)

Quelle place occupe le GAIPES dans l’environnement de la pêche ?

Le Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES) rassemble les principaux acteurs de la pêche industrielle au Sénégal. Il compte une vingtaine de membres actifs. Au plan national, le GAIPES collabore avec la pêche artisanale et l’Administration de tutelle afin de veiller à ce que soit mis en place un cadre réglementaire adapté à l’évolution socio-économique de notre secteur. Au plan sous-régional, le GAIPES accompagne l’Administration sénégalaise dans établissement de protocoles de pêche avec les différents pays frontaliers.

Depuis l’épisode du « Oleg Naidenov« , comment la situation a-t-elle évolué ?

Le « Oleg Naidenov » nous rappelle cette époque où des navires étrangers pillaient nos ressources halieutiques. Aujourd’hui, la pêche artisanale et la pêche industrielle veillent ensemble à ce que le petit pélagique (chinchard, sardinelle, maquereau) soit laissé aux pêcheurs sénégalais. Ce petit pélagique, qui fournit 70% des besoins en protéines animales de nos populations, doit être bien préservé. Les filières autour de ce petit pélagique, toujours très convoité, sont bel et bien implantées au Sénégal.

Après la capture, par les pécheurs sénégalais, ce poisson est soit vendu directement à la plage pour la consommation des populations locales ; soit livré à des usines sénégalaises pour y être élaboré. Ce qui fait travailler des milliers d’ouvriers sénégalais dont une grande majorité de femmes ; soit acheté par les femmes transformatrices pour en faire du produit fumé, salé ou séché ; soit vendu aux usines de farine de poisson (déchets).

Comment se comportent les entreprises nationales du secteur face aux «étrangères» ?

Pour les armements, les capitaux sont toujours à majorité sénégalaise, donc on ne peut pas parler d’«entreprises étrangères», mais plutôt d’entreprises mixtes.

Concernant les usines, il y a eu un boum des installations à partir de 2011, avec la transformation et la commercialisation de la ceinture, une espèce de poisson qui se vend en Asie. Etant donné l’importance des volumes de ceintures débarqués, beaucoup d’entreprises étrangères se sont installées, mais leur durée de vie est souvent assez courte. Malheureusement, leurs installations font parfois le nid de la sous-traitance qui reste un problème de notre secteur.

Les entreprises sénégalaises, qui ont su passer le cap de la mise aux normes en 1994, de la raréfaction de la ressource (2001/2007) et de la hausse du prix du gasoil (2008/2010), ont pu retrouver une exploitation assainie qui leur permet de faire face à la concurrence.

Quelles sont les principales difficultés auxquelles le secteur est confronté ?

Parmi ces difficultés, nous pouvons citer la sous-traitance et la mise aux normes de l’amont de la filière (quais de débarquement, chaîne de froid, etc.). Car, si nous sommes résolument tournés vers l’exportation, il faut que tous les acteurs comprennent les enjeux liés à l’hygiène, à la qualité et à la traçabilité de nos produits.

Nous faisons face aussi à d’autres défis, mais échangeons beaucoup avec notre Administration afin de trouver, ensemble, les solutions pérennes pour le secteur.

Les problèmes de financement demeurent aussi, car, malgré les progrès faits au cours de cette dernière décennie, les banques restent, en général, encore frileuses vis-à-vis du secteur de la pêche, car très souvent, les garanties demandées ne sont pas adaptées à notre métier.

Que pensez-vous du nouveau Code de la Pêche ?

L’élaboration d’un nouveau Code de la Pêche était une nécessité, car le dernier Code datait de 1998 et le secteur a beaucoup évolué cette dernière décennie. Par exemple, avec des montants d’amendes très élevées en cas d’arraisonnement, le nouveau Code a aidé à bannir de notre espace d’exploitation halieutique les navires adeptes de la pêche illégale.

Donc, il y a eu des avancées certaines pour le secteur dans ce nouveau Code de la Pêche de juillet 2015, mais sur certains points, nous avons une approche différente. Par ailleurs, le décret d’application de novembre 2016 renferme certaines dispositions dont l’application poserait des problèmes à la profession. Mais, nous en discutons avec notre Administration et nous avons bon espoir de parvenir à des textes consensuels pour le développement du premier secteur d’exportation du Sénégal.

La perspective qu’offre le pétrole, surtout offshore, inquiète-t-elle les armateurs, quant à la pérennité de leur secteur ?

Nous nous posons des questions, car nous recevons beaucoup d’informations, parfois très contradictoires, sur les interactions de notre secteur avec celui du pétrole et du gaz. Nous sommes des opérateurs économiques et avons besoin de visibilité pour orienter nos investissements et nous projeter dans le moyen et long terme.

La pêche fait vivre et travailler, en emplois directs et indirects, des centaines de milliers de personnes. Mais au-delà de sa vocation économique, la pêche a un impact social certain, garant d’une stabilité nécessaire à tout développement. Avec la pêche artisanale (qui compte près de 20 000 pirogues) et une pêche industrielle qui exporte des produits à valeur ajoutée partout dans le monde, le Sénégal a une expertise reconnue.

Que pouvez-vous en espérer concrètement ?

Nous espérons que les activités autour du pétrole et du gaz ne seront pas des activités de substitution, mais viendront en complément des secteurs qui ont toujours tiré l’économie sénégalaise, comme la pêche. Donc, les acteurs du secteur de la Pêche et l’Administration de l’Economie maritime devraient être associés, par le Gouvernement, à l’élaboration de ces stratégies autour de cette nouvelle économie du Pétrole et du Gaz.

Le secteur de la pêche industrielle souhaite vraiment être impliqué dans les stratégies à venir ?

 C’est fondamental de le faire maintenant pour ne pas avoir de regrets. Car, tous ensembles, Pêche artisanale, Pêche industrielle et Administration, nous avons mis de très longues années pour reconstruire notre écosystème et trouver une réglementation pour le préserver. Ce travail n’est pas achevé, mais des pas importants ont été franchis. Il ne faudrait pas perdre tous ces acquis par des orientations inadaptées.

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