D’après la SOMISEN, « le Sénégal a quasiment le même pourcentage de 10% sur toutes les sociétés minières établies sur le sol sénégalais à l’exception des Industries chimiques du Sénégal (ICS) et la société des mines de fer du Sénégal oriental (MIFERSO). Cette part de l’État dans les opérations minières, déjà faible, n’est pas valorisée. »
Alors, le communiqué fait comprendre qu’en « application de ses prérogatives, la Somisen, a entamé depuis le mois de juin 2024, une analyse approfondie de l’état des actions détenues par l’Etat dans les entreprises minières. Cet audit conduit en deux phases a permis une l’identification exhaustive de toutes les sociétés minières dans lesquelles l’Etat détient des actions, pour ensuite présenter la situation comme suit : Sabadola Gold Opération, Petiwal Mining Company (PMC) SA, Sored-Mines, Afrigold, MANAGEM-BOTO SA, Makabingui Gold Opérations (MGO) qui exploitent toutes de l’or avec seulement 10% pour l’Etat du Sénégal. »
Quant aux sociétés exploitant le phosphate, les parts de l’Etat varient d’une entreprise à l’autre. Au nombre de trois, les Industries Chimiques du Sénégal réservent 15% à l’Etat, les deux autres exploitant la même substance comme Baobab Mining and Chemical Corp. Sa et Société Minière de la Vallée du fleuve Sénégal ne réservent que 10% à l’Etat. La même part c’est-à-dire 10% pour l’exploitation du Zircon, le calcaire, l’attapulgite, détenus successivement par la Grande Côte Opérations (GCO), Ciments de l’Afrique Cimaf, Dangote Industries Sénégal SA Dangote, Sénégal Mines. Seul la Société des Mines de fer du Sénégal Oriental est détenue à 98% par le Sénégal.
« il ressort que la part de l’Etat dans les opérations minières est faible et non valorisée. Le document souligne aussi l’Etat n’a jamais perçu de dividendes dans la plupart des sociétés minières concernées ou s’il perçoit, les montants sont insignifiants par rapport au niveau de richesse générées. Cela en raison de certaines pratiques conventionnelles et financières », renseigne encore le document.
Voilà pourquoi la Somisen a décidé de lancer un audit financier de toutes les sociétés minières concernées. Elle les adressée une correspondance dans ce sens.
Le Directeur Général précise dans le communiqué qu’un premier rapport d’évaluation de la valeur sera adressé aux autorités, suivi de recommandations stratégiques pour une gestion rentable du portefeuille minier de l’Etat et une gouvernance responsable des ressources minérale au profit du peuple, conformément à l’article 25-1 de la constitution. »
Discussion à ce sujet post