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La compétitivité du FCFA, comparée aux autres monnaies de la CEDEAO

par La Rédaction
3 février 2014
En Analyses

Le contexte actuel des pays de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), – caractérisé par la faiblesse de leur performances économique et sociale, eu égard à leurs opportunités et potentiel de croissance et à l’importance de la demande sociale en termes d’emplois décents, de pouvoir d’achat, d’infrastructures de santé et d’éducation suffisantes et de qualité – est essentiellement le résultat d’un cumul de mauvaises décisions de politique économique. Celle-ci revêt plusieurs formes mais, compte tenu du thème de ce numéro, nous nous limiterons à l’examen de la pertinence de la politique monétaire et de change de l’UEMOA sous l’angle de la croissance économique et de la compétitivité des pays membres, comparativement aux pays de la Zone Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO).

Au lendemain des indépendances, certains pays africains francophones, en particulier de ceux de l’Ouest, ont choisi d’arrimer leur monnaie – le franc CFA – de manière irrévocablement fixe au franc français, puis à l’euro depuis son avènement en janvier 1999. Il s’agit, de fait, d’un transfert de leur souveraineté monétaire à la France, se privant ainsi d’un instrument de politique économique primordial.

Les économistes reconnaissent le rôle crucial que joue la monnaie dans l’économie, excepté les libéraux pour qui la monnaie n’a aucun effet significatif et durable sur l’activité économique réelle (c’est la thèse de la dichotomie avec une stricte séparation des sphères réelle et monétaire). Cependant, l’histoire économique du XXème siècle contredit la thèse libérale. Ainsi, la politique monétaire et de change constitue un puissant outil de promotion de la croissance et du développement économique et social. Elle doit être modulée selon la situation économique du pays considéré – ou de l’ensemble des pays ayant la même monnaie comme l’UEMOA.

La compétitivité rend compte de la capacité à maintenir ou accroître des positions sur des marchés domestiques ou d’exportation. Au niveau microéconomique, elle désigne la capacité d’une entreprise à affronter la concurrence (la compétition) d’autres entreprises du même pays ou de l’étranger et, partant, à maintenir, voire à accroître sa part du marché national et international. Sur le plan macroéconomique, la compétitivité de l’économie nationale, dans sa globalité ou dans un secteur donné, s’exprime par l’aptitude à dégager durablement des excédents commerciaux pour les biens correspondants (à taux de croissance donné).

Les transactions sur le marché des changes – où s’échangent les monnaies entre elles – ont pour origine aussi bien des opérations de commerce international que des mouvements financiers (prêts et emprunts de devises). Le prix d’une monnaie en une autre est appelé le taux de change nominal. L’évolution des taux de change nominaux dépend des offres et des demandes de monnaies sur le marché des changes – excepté les pays ayant choisi le régime de change fixe comme la zone CFA avec l’euro.

Un pays gagne en termes de compétitivité-change lorsque sa monnaie devient moins chère par rapport à une autre monnaie ou plusieurs autres. Cependant, c’est le taux de change réel (TCR) qui mesure le pouvoir d’achat d’une monnaie : il est égal au taux de change nominal multiplié par le rapport de l’indice des prix des deux pays. Si le TCR dollar US/franc CFA augmente, la compétitivité-prix de la zone CFA s’améliore – les produits de la zone CFA deviennent moins chers.

Pour apprécier la compétitivité-prix de chaque pays, on doit utiliser un autre indicateur : le taux de change effectif réel (TCER). Le TCER est la moyenne des TCR pondérés par les parts de marché respectives de chacun des pays partenaires au pays considéré. L’évolution du TCER est étudiée à partir de celle d’un indice du TCER, calculé chaque année. On choisit une année de référence où la valeur de cet indice est égale à 100.

Si la valeur de l’indice TCER, pour une année donnée, est inférieure à 100, on dira que la monnaie du pays considéré est sous-évaluée. Dans ce cas, le pays a une meilleure compétitivité-prix. En revanche, le cas inverse – valeur de l’indice supérieure à 100 – la monnaie du pays est surévaluée. Ce qui est néfaste pour sa compétitivité-prix.

Pour les pays de l’UEMOA, l’évolution des TCER dépend grandement du comportement de l’euro par rapport au dollar américain. Ainsi, une appréciation (dépréciation) de l’euro par rapport au dollar entraîne une appréciation (dépréciation) des TCER. Les résultats des études montrent, en moyenne, une appréciation beaucoup plus forte des TCER avant la dévaluation du franc CFA de 1994 qu’après. Cette appréciation des TCER, en renchérissant le prix des produits, rend les pays de l’UEMOA moins compétitifs et affecte négativement leurs performances économiques.

L’évolution des TCER a été globalement plus favorable pour la ZMAO    

Toutefois, une évolution favorable des TCER, donc une compétitivité des produits de la zone, n’engendre pas nécessairement un solde des échanges extérieurs excédentaire. Deux raisons principales peuvent expliquer ce cas de figure.

Primo : Les performances commerciales des pays de la CEDEAO (UEMOA + ZMAO) dépendent très largement des situations économiques des pays partenaires – pays avancés et émergents.

Secundo : Il y a aussi la nature des produits exportés – matières premières non (ou peu) transformées – caractérisés par une relative rigidité de l’offre (pétrolière, mines) ou dépendantes des conditions climatiques (céréales).

En effet, une atonie de la demande mondiale et/ou de mauvaises conditions climatiques – baisse du volume et de la qualité de l’offre – conduisent à une baisse des recettes d’exportation. L’examen statistique des données sur la période 1986-2008 montre globalement que les pays de la CEDEAO enregistrent très souvent, un déficit des transactions courantes. Dans l’ensemble, le Nigéria, la Gambie et la Côte d’Ivoire sont les pays les plus performants bien que connaissant, par moments, des situations de déficits courants.

En revanche, l’appréciation de l’euro n’a pas que des effets néfastes ; elle permet aux pays de l’UEMOA, en réduisant le prix des produits importés ou en atténuant leur hausse, d’assurer la stabilité de leur niveau d’inflation. Par exemple, la facture pétrolière, libellée en dollar US, est d’autant plus allégée que l’euro s’apprécie par rapport au dollar US. L’inflation est mieux maîtrisée dans l’UEMOA (de l’ordre de 3%) que dans la ZMAO (souvent à deux chiffres).

De manière générale, l’évolution des taux d’intérêt réels est plus favorable pour l’activité économique des pays de la ZMAO que pour les pays de l’UEMOA. Les conditions monétaires et financières semblent beaucoup plus strictes et plus contraignantes dans les pays de l’UEMOA – d’où leur faible niveau d’inflation.

En somme, les pays de la ZMAO ont, en moyenne, une croissance économique plus élevée que les pays de l’UEMOA. En revanche, l’UEMOA est plus vertueuse en matière d’inflation que la ZMAO.

Ce fait s’explique essentiellement par la rigueur des critères de convergence que doivent observer les pays de l’UEMOA pour assurer, en particulier, la crédibilité de leur monnaie commune. Les pays de la ZMAO observent aussi des critères de convergence pour préparer la future monnaie unique de la CEDEAO, prévue à l’horizon 2020.

Cette monnaie unique ouest-africaine devrait, en particulier, permettre aux futurs pays membres d’engranger d’énormes gains dus à la suppression des contraintes de change qui entravaient les échanges intra-CEDEAO – incertitude, frais de conversion, coût de la couverture contre le risque de change – et l’accroissement de la transparence et de la concurrence entre les entreprises (baisse des prix pour les consommateurs). Cet événement signera, sinon la fin, du moins la réduction très substantielle de l’influence de la France sur les pays d’Afrique de l’Ouest. Ce scénario est d’autant plus plausible que la coopération Sud-Sud progresse et la présence des pays émergents tels que la Chine se renforce d’année en année, comme le révèlent les statistiques des transactions courantes. Et le Nigéria devrait être la locomotive de cette union, à l’instar de l’Allemagne pour l’Euroland.

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