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“Je ne connais pas de banque qui refuse de suivre un opérateur économique qui…”

Directeur Général de BOA Sénégal, M. Laurent Basque affiche d’ores et déjà son ambition de projeter sa banque à la 1ère place du Middle Market sénégalais. Pour ce faire, il se donne comme mission d’accompagner plus et mieux les opérateurs économiques qui ont «un potentiel, un savoir-faire, un cycle de distribution maitrisé, une capacité de produire et de distribuer 2 à 3 fois leur stock dans l’année, mais ceci, sous réserve qu’ils acceptent de rentrer dans le canevas d’un financement structuré». M. Basque revient également sur le partenariat stratégique avec le groupe marocain, BMCE, entre autres questions. 

par Baye Dame Wade
4 octobre 2013
En Banque, Interviews

Laurent Basque, Directeur Général de BOA Sénégal

Laurent Basque, Directeur Général de BOA Sénégal
Laurent Basque, Directeur Général de BOA Sénégal

  

Qui est le nouveau patron de BOA Sénégal ?
Un cadre africain qui essaie d’apporter sa contribution au développement du continent. D’abord, à travers une longue expérience agro-industrielle dans le négoce des matières premières. Ensuite, je suis venu dans le secteur bancaire dans les années 2000 en participant à la création de OmniFinance en Côte d’Ivoire, aux côtés de promoteurs africains et ce, jusqu’à sa valorisation lors de la cession à Access Bank du Nigéria, en juillet 2008.

Début 2009, j’ai rejoint le Groupe Bank Of Africa comme Directeur Général de BOA Burkina Faso. Après 3 ans, j’ai été appelé à la Direction de BOA Mali. Mais au bout de 2 ans, avec la conjoncture socio-politique freinant tout développement, le Président du Groupe BOA m’a proposé la Direction Générale de BOA Sénégal. Le Groupe estimant que les 2 plus gros marchés à développer sur la période 2013/2015 étaient le Sénégal et la Côte d’Ivoire, le challenge est donc de donner un coup d’accélérateur pour développer l’activité.

Donc, vous venez à Dakar avec de grosses ambitions ?
Très clairement ! Au Sénégal, nous avons un marché segmenté en 3 groupes distincts. D’abord, les Big Four qui sont les structures les plus anciennes, à l’exception d’Ecobank. Ensuite, le Middle Market avec les banques de taille moyenne. Notre objectif, c’est de devenir, dans les 3 ans, le leader de ce marché en termes d’emplois, de ressources et d’agences. Nous allons finir 2013 avec 30 agences dont 8 dans les régions, ce qui n’est pas négligeable. Nous sommes, par ailleurs, en train de réaliser une cartographie des points-banque, de manière à avoir une meilleure visibilité des implantations. Avec sa densité de population, Dakar demeure le pôle de développement le plus important. Globalement, BOA Sénégal dispose d’un portefeuille-clientèle relativement sain par rapport au marché avec des fondamentaux assez solides. Maintenant, il faut les développer. Nous avons l’avantage de bénéficier d’une équipe de collaborateurs jeunes et bien formés, dynamiques, avec pour la banque, la volonté d’en faire une équipe gagnante. Ensuite, la force de BOA-Sénégal, c’est l’appartenance à un groupe qui a une puissance financière importante, qui nous donne l’opportunité de nous intéresser à de grosses opérations, pas nécessairement liées à la taille de notre bilan.

Quel est l’esprit de votre partenariat stratégique avec les Marocains de BMCE ?
C’est plus qu’un partenariat stratégique. Depuis début 2012, BMCE est devenue l’actionnaire majoritaire et donc de référence du Groupe BOA et cela s’est fait progressivement. M. Mohamed Bennani, un des Administrateurs Directeurs Généraux de BMCE, est le président qui conduit les destinées du Groupe BOA. Aujourd’hui, il faut parler du réseau BOA/BMCE. Avec la BMCE, bien ancrée sur le marché marocain et BOA, son fer de lance en Afrique sub-saharienne. Chaque fois qu’il y a une opportunité pour le Groupe BOA d’être présent, nous y ouvrons une filiale. Nous venons d’avoir la licence pour le Togo et nous allons y démarrer très prochainement nos activités.

En tant que professionnel du secteur, quel regard portez-vous sur l’offensive des banques marocaines en Afrique subsaharienne ?
Les banques marocaines ont connu une croissance très rapide et aujourd’hui, elles se retrouvent à l’étroit sur leur marché domestique. Pour pouvoir grandir, elles avaient le choix entre s’orienter vers l’Europe et compétir avec des mastodontes ou s’adresser à des pays limitrophes comme l’Algérie, la Tunisie ou s’investir sur cet énorme marché, gros pôle de développement en devenir, l’Afrique sub-saharienne, avec son potentiel de croissance élevé et un taux de bancarisation encore faible, moins de 8% sur l’ensemble de la zone Uemoa, là où le Maroc a dépassé les 35%. Cela va dans le sens de la Bceao qui a un gros chantier de bancarisation ou comment rendre le secteur bancaire accessible à une grande partie de la population ?

Que répondez-vous à ceux qui soutiennent que les banques ne financent pas ou peu les PME, voire même l’économie nationale, en général ? 
Quand on regarde le cumul des emplois sur le marché sénégalais, on ne peut pas dire que nous ne finançons pas l’économie. Sinon, il n’y aurait pas eu autant de milliards investis dans l’économie. Ces crédits servent aux grandes entreprises, PME/ PMI, Particuliers et bien sûr à l’Etat. Les banques accompagnent l’Etat et le Secteur privé. Chez ces derniers, il y a 2 types de clients potentiels. Ceux qui sont dans le secteur formel et qui sont capables de produire un bilan et que nous accompagnons par des financements structurés. Avec les acteurs de l’informel les plus dynamiques, nous montons un mode de financement spécifique adapté à leurs besoins. Comme ils n’ont pas ou peu de garanties à nous apporter, nous les suivons à travers des opérations bien structurées avec le contrôle des marchandises et de leurs flux financiers. Ce qui sécurise le bon remboursement des crédits octroyés. Nous voulons ainsi améliorer progressivement la qualité de notre relation avec ces acteurs économiques à fort potentiel.

Ensuite, nous voulons développer les financements structurés sur le segment des PME/PMI, via le financement de factures (affacturage) ou de stocks. Concernant le secteur informel, certains parmi eux n’ont ni compte bancaire, ni registre de commerce même s’ils brassent beaucoup de cash. Dans nos pays, ils représentent encore +50% de l’activité et ne se sentent pas soutenus par les banques. Nous avons cependant besoin d’un minimum de visibilité, de transparence et de connaissance du client pour pouvoir l’accompagner. Je ne connais pas de banque qui refuse de suivre un opérateur économique qui a un potentiel, un savoir-faire, un cycle de distribution maitrisé, une capacité de produire et de distribuer 2 à 3 fois son stock dans l’année, mais ceci, sous réserve qu’il accepte de rentrer dans le canevas d’un financement structuré.

Comment comptez-vous vous y prendre pour récupérer une partie de cette clientèle ? 
Nous allons travailler avec nos équipes sur trois leviers. D’abord, contribuer au développement des Grands comptes sur la base de notre appartenance un grand groupe capable de mobiliser de gros financements. Ensuite, être présents aux côtés des PME/PMI, des opérateurs comme les importateurs des denrées de première nécessité pour les opérations de financement de l’activité économique nationale, avec en guise de garantie le nantissement systématique du stock financé (exemple des produits pétroliers ou des denrées de première nécessité (riz, sucre, blé, huile…). Enfin, financer davantage le commerce général pour la consommation des populations. Pour le secteur de l’Automobile, nous sommes en partenariat avec tous les concessionnaires dans le cadre du produit «Prêt Ma Voiture» avec des taux préférentiels pour les Particuliers souhaitant acheter une voiture ou les Entreprises pour le financement d’une flotte. Nous développons ce type de partenariats et lorsque nous avons un client, nous cherchons à le fidéliser et à travailler avec lui pour couvrir l’ensemble de ses besoins. Nous accompagnons bien sûr les Particuliers pour le financement de leur habitat et de leur équipement sur les palettes les plus larges possibles, allant de 15 à 20 ans.

Pour la plupart de vos confrères, le 1er semestre 2013 est plutôt morose, est-ce le cas à la BOA ?
C’est vrai, il y a eu un ralentissement de l’activité au 1er semestre. Nous l’avons tous perçu, mais nous voyons que l’Etat, le plus grand ordonnateur du marché, multiplie les appels d’offres pour des commandes d’équipements… A mon avis, ça va redonner un coup d’accélérateur. Aujourd’hui, avec les dernières levées de fonds, l’Etat a les moyens de lancer de nombreux chantiers prioritaires. Certains sont en voie de réalisation. L’Etat est, aujourd’hui, dans une vraie dynamique d’impulsion de l’économie nationale. Autant, il y a un ralentissement en termes de ressources et d’emplois, autant nous avons l’espoir d’une relance rapide des grands chantiers de l’économie nationale.

Enfin, quel regard portez-vous sur les résultats de la BOA Sénégal en 2012 et les perspectives ?
BOA Sénégal a dégagé, en 2012, un résultat conforme à ses prévisions. Pour le futur proche, nous allons travailler à faire mieux sur la période 2013/2015, en poursuivant notre développement et ça passe par l’augmentation significative des emplois. On ne peut améliorer la rentabilité d’une banque qu’en développant la taille de ses emplois tout en conservant un portefeuille sain. Les ressources suivront la croissance des emplois et l’importance du réseau d’agences.

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