Mme Aida MBodji a annoncé la mise en place de financements « plus utiles et optimisés » avec l’installation d’antennes d’informations et d’orientations dans les zones les plus stratégiques. Surtout celles qui constituent des points de départ des candidats à l’émigration irrégulière.
En procédant ainsi, elle dit vouloir « relever un certain nombre de défis » dont celui de résorber le chômage et combattre la pauvreté. Outre l’urgence et la nécessité de combattre l’émigration clandestine, poursuit-elle, la DER/FJ compte œuvrer à la création des richesses. Et pour se faire, elle doit procéder à des ciblages et identifier les secteurs dans lesquels investir.
Et Mme Mbodji de s’expliquer : « Lorsque je suis allée à Oussouye pour implanter l’antenne départementale, j’ai choisi Djiembrering parce que c’est une zone de départ des candidats à l’émigration. Il y en aura à Mbour. J’ai même failli amener l’antenne de Thiès à Cayar. Car, ce qui est surtout essentiel concernant les zones de départ, ce sont les bureaux d’information et d’échange. Alors, y implanter des antennes permettrait parfois de discuter avec les jeunes, de les dissuader. Surtout qu’il y a d’autres projets à venir ».
Au nombre de ces projets, elle cite le PAVIE (Projet d’Appui et de Valorisation des Initiatives Entrepreneuriales), doté d’un budget de 74 milliards de FCFA. Mis en place par l’Etat du Sénégal, en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Africaine de Développement (BAD), ce projet sera reconduit pour une deuxième phase.
Il y a également listé l’entreprise de technologie mondiale, Mastercard qui souhaite aider l’Agence a doter d’ordinateurs les jeunes entrepreneurs sénégalais. « Tout ceci entre dans le cadre de la territorialisation de nos actions. Je n’exclus pas de temps en temps de descendre sur le terrain, rassembler et expliquer aux jeunes pourquoi ils ne doivent pas quitter le pays», souligne Mme Aida MBodji.
La déléguée générale de la DER/FJ a, en outre, exhorté les coordonnateurs des antennes départementales de se rendre plus disponibles, soulignant « qu’il faut qu’ils sachent convaincre les jeunes qui viennent se renseigner, leur donner les informations utiles et leur parler des opportunités disponibles pour les dissuader de tenter l’émigration clandestine ».
Au-delà des opportunités financières de la DER/FJ, ajoute-t-elle, on doit leur présenter les opportunités que leur propose l’État dans d’autres domaine, plus particulièrement avec le lancement du référentiel des politiques publiques du Sénégal dénommé : « Sénégal 2050 : agenda national de transformation »
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