Selon Mr Faye « Le ministère du Commerce est en train de se préparer à cette ouverture qui est inéluctable si on veut être en phase avec nos engagements commerciaux internationaux’’.
Il s’exprimait en marge d’un atelier régional dédié aux normes de la concurrence.
D’ailleurs il ajoute que ‘’Notre marché avicole doit s’ouvrir à l’extérieur pour davantage accroître la compétitivité de nos entreprises. C’est l’effort que l’Etat doit fournir pour mettre nos producteurs à niveau pour pouvoir affronter cette ouverture des marchés’’.
Les acteurs locaux ont cependant manifesté un refus par rapport à cette possible ouverture du marché avicole. Mr Faye rassure en promettant qu’‘’il s’agira d’un travail d’équipe permettant d’accompagner l’ensemble des acteurs. Le Sénégal a fait le choix de diversifier ses partenaires étant donné l’étroitesse de son marché ».
‘’La filière avicole a fait l’objet d’une certaine réglementation qui a permis d’asseoir un secteur dynamique. L’Etat du Sénégal avait pour y arriver mis en œuvre des restrictions sur certains produits. Cela a permis de rendre compétitif l’aviculture locale’’.
Le directeur de cabinet du ministre sénégalais du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation et de la Promotion des PME, fait notamment allusion à certaines mesures protectionnistes prises à partir de 2005 pour protéger la filière locale. Il s’agit, entre autres, de l’interdiction d’importation de certains produits de la volaille.
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