Afin de contribuer à la promotion d’une croissance verte, prenant en compte les risques sociaux et environnementaux, la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS) prône une véritable Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE), une application des principes du Développement Durable, défini comme «le développement qui répond aux besoins présents sans compromettre la capacités des générations futures à répondre aux leurs». La mise en œuvre de la Politique RSE de la SGBS s’articule autour des volets : «Social» pour contribuer à l’amélioration de l’environnement humain ; ensuite «Environnemental» pour réduire l’impact des activités sur l’environnement ; et aussi «Métiers», pour intégrer ces préoccupations dans leurs activités de banque. D’ailleurs, la SGBS promeut en interne, un projet RSE structurant portant sur la gestion des déchets. Il consiste à encourager les changements de comportements en diminuant la production des déchets, une meilleure gestion de ces déchets, l’implication du secteur privé dans la gestion des déchets et la promotion de relations gagnant-gagnant avec les différents partenaires. Pour soutenir cette démarche, la Direction Générale de la SGBS s’appuie sur son service Qualité & RSE qui a constitué un Réseau de Correspondants Qualité & RSE sur tout son réseau d’agences. Dans la mise en œuvre, la SGBS compte impliquer tous ses collaborateurs, en suscitant leur engagement sur les questions sociétales, sur une base volontaire. D’un point de vue externe et aux fins de partager les bonnes pratiques RSE, la SGBS a rejoint le Réseau RSE Sénégal en 2011. «Notre objectif est d’accompagner nos clients à mieux prendre en charge la variable sauvegarde de l’environnement dans leurs activités quotidiennes», a indiqué M. Stéphane Trideau.
Pour mieux relever ce défi, la SGBS a signé une convention de financement de 8 millions d’euros avec l’Agence Française de Développement (AFD). Cette enveloppe dénommée Ligne Verte SGBS est destinée au financement des investissements en dépollution et efficacité énergétique des entreprises. Ce qui fait dire à M. Trideau, qu’elle sert «à soutenir les entreprises compétitives et soucieuses de la protection de l’environnement». Un objectif qui cadre bien avec ceux de l’AFD qui a noué 30 partenariats dans 10 pays pour un montant estimé à près d’un milliard d’euros. Elle ambitionne de mobiliser les banques du Sud pour financer une vraie «croissance verte» avec l’impératif d’un développement économique durable qui intègre désormais la variable «Environnement». Elle aide au dépassement des obstacles liés aux «investissements verts» afin de développer le fort potentiel économique avec l’essor de nombreux marchés (efficacité énergétique, gestion durable des ressources, dépollution…).
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