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Dakar, hub africain : conforter la place de leader

Dans le domaine de l’enseignement supérieur en Afrique, le Sénégal a toujours rayonné. De par la qualité de l’enseignement dispensé par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), le pays s’est forgé une solide réputation et à réussi à attirer des générations d’étudiants des quatre coins du continent noir.

par La Rédaction
24 octobre 2019
En Actualités, Afrique, Afrique de l'Ouest, Dossier, Éducation
Dakar, hub africain : conforter la place de leader

Malheureusement, au fil des ans, cette belle image s’est quelque peu écornée à cause surtout de la saturation de l’enseignement public. Aujourd’hui plus que jamais, le Sénégal est sur la corde raide. La récente décision prise par l’État de cesser d’orienter le surplus de bacheliers 2019 dans les instituts de formation privés installe un réel pessimisme   sur les risques de voir la capitale sénégalaise perdre sa place tant enviée de hub de l’enseignement supérieur africain.

« Afin de rendre le Sénégal encore plus attrayant en matière de destination estudiantine, les dirigeants de l’enseignement supérieur doivent d’abord communiquer efficacement, pas seulement depuis le Sénégal mais aussi depuis l’extérieur du pays ». C’est l’avis de M Jean Marie Séne, Directeur général de Saint Michel et de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO).

« Ils s’y essayent mais c’est encore fait à l’emporte-pièce. Ils doivent s’organiser et créer un portail digital qui permettrait aux étudiants, en quelques clics, de connaitre l’offre générale de formation sénégalaise. Ensuite, l’Etat doit consolider son rôle de tuteur sur l’enseignement supérieur en évitant de donner des autorisations à tout bout de champ, car la proportion d’établissements ouverts comparée à celle des établissements qui fonctionnent dans les normes est trop grande. L’Etat doit jouer son rôle régalien et s’assurer que tout est régi selon les normes, que les étudiants sont bien formés et encadrés, et que les diplômes sont reconnus par les institutions spécialisées. Si toutes ces conditions sont respectées, le Sénégal pourra devenir un hub à part entière de l’enseignement supérieur africain », clame-t-il.

A son avis, si le Sénégal veut bénéficier des fruits de cette place de choix qu’il occupe depuis des décennies, à savoir celle de référence de l’enseignement en Afrique, il faut par tous les moyens protéger ce secteur.  « Il faut subvenir aux besoins en professeurs, dans le domaine pédagogique, en infrastructures, en fiscalité. Et ce sont là des choses qu’il faut également apporter dans l’enseignement public, un secteur qui est assez défectueux. Le public peut tirer des enseignements du privé et vice versa », assure Jean Marie Séne.

Délégataire

Il est admis qu’un business de l’enseignement supérieur au Sénégal pourrait apporter plusieurs bénéfices à tous les plans. A l’instar des grandes nations comme les États-Unis, le Canada, la France ou la Chine, où l’enseignement public se marie parfaitement avec le privé. « L’enseignement privé reste délégataire du service public, donc l’Etat l’encourage à se développer. En Afrique, 60 à 70% de la population varie entre 15 et 25 ans d’âge. Il faut donc former cette jeunesse et le privé doit y jouer un grand rôle, avec le soutien inébranlable de l’Etat », souligne le Directeur général de Saint Michel et de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO).

D’après Abdoul Aziz Sy, Directeur général adjoint (DGA) de Supdeco, il est indispensable de bien former les étudiants actuels. « Les prochaines générations d’Africains pourront capitaliser sur  les fruits des croissances importantes que nos économies sont en train de réaliser. « L’éducation est un domaine crucial de l’avenir d’une nation. Beaucoup de pays de la sous-région tournent autour de 5% à 6% de croissance. Et c’est cette nouvelle génération, bien formée, bien éduquée, qui sera à même de réussir le pari de l’émergence », certifie-t-il.  

« Si ces générations sont abandonnées à elles-mêmes dès aujourd’hui, nous n’atteindrons malheureusement jamais l’émergence escomptée, et ce serait vraiment dommage avec tous les efforts financiers qui ont été faits par l’État », ajoute encore Abdou Aziz Sy. 40% du PIB serait investi dans l’éducation. Un investissement énorme qui doit absolument porter ses fruits. A en croire M. Sy : « Au Sénégal, le secteur de l’enseignement privé est en étroite collaboration avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, avec qui il dialogue régulièrement. C’est la raison pour laquelle, en 2012 le MESRI a fait appel à ce secteur pour les appuyer dans ce processus complexe. Dans un élan de patriotisme, nous avons répondu à cet appel pour le bien de la nation », souligne le directeur général adjoint de Supdeco. Cette mesure a permis, pendant 5 à 6 ans, de résorber ces nombreux effectifs de bacheliers qui n’arrivaient pas à trouver d’établissements. Parmi ces étudiants orientés beaucoup aujourd’hui sont soit insérés, ont créé leurs entreprises ou même continuent leurs études à l’étranger. D’après certains chefs d’établissements, le gouvernement a pris cette question très au sérieux et dispose maintenant des capacités nécessaires pour orienter les étudiants vers le public « Nous existions bien avant les orientations d’étudiants dans le privé, nous continuerons d’exister, par la grâce de Dieu et de développer nos programmes dans le plus grand nombre de domaines possible », affirme Abdoul Aziz Sy.

Problématique

De son point de vue, Jean Marie Sène, directeur de Saint Michel et l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (UCAO), estime que la concertation nationale sur l’enseignement privé avait déjà ébauché une bonne partie de cette problématique. Une des conclusions stipulait que 50% des étudiants devraient être orientés dans le privé.  « L’UCAO a investi des milliards de FCFA, et pas seulement à Dakar mais à Ziguinchor et Thiès également. Les décrets sur l’enseignement supérieur, le système LMD, la création de l’ANAQSUP sont des dispositifs réglementaires qui permettent de mettre en place un enseignement supérieur de qualité ».  Malheureusement, selon lui, l’enseignement privé reste cantonné dans le secteur tertiaire, alors qu’il faut le développer dans les secteurs secondaire et primaire. Ce sont des secteurs qui demandent des investissements importants et il faut donc concevoir des politiques d’incitation pour amener les investisseurs à se lancer dans cette aventure.

A ce sujet, le DGA de Supdeco a fait une déclaration intéressante : « Dans la conférence des grandes écoles (CGE) dont nous sommes membres fondateurs avec IAM, ISM et BEM, nous comptons plus de 15 000 étudiants et une communauté de plus de 1000 professeurs. C’est tout de même une contribution notable à l’économie nationale, une richesse pour le pays. Il faut noter ce point important dans le business de l’éducation. Par exemple pour capitaliser sur la position stratégique de hub de l’enseignement supérieur, il serait certainement judicieux de créer une vaste zone de résidence étudiante dans le cadre d’un partenariat public-privé pour accueillir les étudiants internationaux. Ceci constituerait un avantage comparatif pour notre pays. Il y a énormément de pistes de réflexion pour construire autour de ces avantages. Il faut rappeler que l’enseignement supérieur privé, à l’origine, ce sont des Entrepreneurs sénégalais pétris de la passion d’enseigner, qui ont pris des risques et à force de sérieux et de travail ont convaincu les entreprises et grandes universités partout à travers le monde de la qualité de leur produit » conclut-il.

 

 

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