A travers ce partenariat, le ST-CNSCL et l’ADEPME ont décidé de mutualiser certaines de leurs ressources pour une meilleure efficacité. Ceci, au vu la convergence de leurs missions portant sur la capacitation technique, organisationnelle et financière des entreprises locales.
Cette signature « fait suite à plusieurs activités menées conjointement en 2022 et auparavant, par les deux organisations ».
« C’est un honneur pour nous du secrétariat technique de pouvoir venir ici partager avec vous une de nos missions, la partie la plus importante de nos missions qui est relative à l’accompagnement des entreprises pour faire du contenu local de la volonté politique qui a été exprimé par le chef de l’État pour faire donc de cette volonté politique de cette vision là une réalité effective », a dit M. Mor Ndiaye Mbaye, Secrétaire Technique du ST -CNSCL, une structure en charge de la promotion de l’utilisation des biens et services nationaux dans l’ensemble de la filière gazière et pétrolière.
L’objectif de ce partenariat indique-t-on est de fortifier le secteur privé national afin qu’il puisse saisir les opportunités issues du secteur pétrolier et gazier.
Dans ce sens, le Secrétaire Technique du ST -CNSCL, M. Mor Ndiaye Mbaye, a rappelé que dans le modèle sénégalais de contrat pétrolier, « c’est le modèle de partage de revenus donc c’est un contrat de recherche et de partage de revenus. C’est donc aux compagnies qui viennent faire des recherches de supporter les investissements et s’il y a découverte on partage les revenus ».
La clé de partage retenue schématiquement selon lui, « c’est 70% des recettes affectées au remboursement des investissements et 30% considérés comme le profit et qui va donc représenter la base du partage du revenu ».
Le contenu local vise donc à capter cet investissement (70%). Pour ce, « le gros enjeu c’est la préparation de nos entreprises. L’accompagnement de ces entreprises dans leur processus de mise à niveau ».
Le cadre de cette collaboration ce sont « les éléments pour mettre en place un programme de développement et d’accompagnement des entreprises à accéder au contenu local ».
Idrissa Diabira, Directeur Général de l’ADEPME a botté en touche la rengaine de la malédiction du pétrole et du gaz. « Cette convention que nous signons aujourd’hui est une réponse à l’adage selon lequel les hydrocarbures ne sont pas un cauchemar mais peuvent être un rêve africain et que le Sénégal peut être l’illustration de ce rêve africain dans le mieux-être, le mieux vivre, dans le partage plus juste, plus équitable des revenus issus du pétrole et du gaz ».
Diabira, n’a pas manqué de souligner les limites du fait que les entreprises ne participent pas suffisamment au contenu local.
Selon lui, la première des causes au niveau macro-économique, c’est d’abord la faiblesse du tissu industriel, ensuite, le fait que les activités sollicitées dans le cadre du secteur manufacturier, des hydrocarbures, et minier, requiert une très grande technicité pour les entreprises. Et enfin, le fait que le climat des affaires ne soit pas suffisamment favorable.
Tamaltan Inès Sikngaye
Discussion à ce sujet post