Les élections générales en Angola ont donné leur verdict. Sans grande surprise le Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) a recueilli plus de 64 % des voix selon les résultats provisoires. Son candidat, Joao Lourenço, va donc succéder au Président José Eduardo dos Santos, qui ne se représentait pas. Les défis qui attendent le nouveau Chef de l’Etat sont énormes tant le ce pays pétrolier est affecté par la baisse du prix du baril et est gangrené par une corruption systémique.
Quelque 9 Millions d’électeurs angolais étaient appelés aux urnes. Le MPLA qui dirige le pays depuis 1975 (date d’indépendance) conserve la majorité absolue des 220 sièges du Parlement avec 64% des voix. Les deux principaux concurrents du MPLA, l’Union Nationale pour l’Indépendance Totale de l’Angola (UNITA) et la Casa-CE, avec respectivement 24,04 % et 8,56 % des voix forment le podium. C’est ce qu’ a indiqué aujourd’hui Julia Ferreira porte-parole de la CNE.
Pour beaucoup d’observateurs les élections générales de mercredi ne changeront pas grand-chose. Bien sûr, José Eduardo dos Santos au pouvoir depuis 38 ans, ne se représentait pas. Seulement, en gardant la présidence du MPLA jusqu’en 2022 d’une part et en choisissant lui-même João Lourenço Ministre de la Défense comme son successeur, d’autre part, José Eduardo dos Santos reste bel et bien maître des lieux.
Pour beaucoup d’observateurs les élections générales de mercredi ne changeront pas grand-chose. Bien sûr, José Eduardo dos Santos au pouvoir depuis 38 ans, ne se représentait pas. Seulement, en gardant la présidence du MPLA jusqu’en 2022 d’une part et en choisissant lui-même João Lourenço Ministre de la Défense comme son successeur, d’autre part, José Eduardo dos Santos reste bel et bien maître des lieux.
L’Angola, riche en pétrole était dirigée jusqu’ici par José Edouardo do Santos. À sa tête, le pays a profité pendant des années de la manne pétrolière atteignant des croissances à deux chiffres. Seulement, une caste réunie autour du Parti au pouvoir et de la famille présidentielle profite de cette manne. Isabel do Santos, fille aînée du désormais ex-président en est l’illustration parfaite. Elle est à la tête d’une multitude d’entreprises allant du secteur pétrolier, aux banques, aux télécoms et la distribution pour faire court. Le magazine Forbes a révélé récemment qu’elle serait la première Africaine milliardaire en dollars, ce qui ferait d’elle la femme la plus riche d’Afrique.
Aujourd’hui la crise économique liée à la baisse du prix du baril frappe de pleins fouets des pays producteurs comme l’Angola et les recettes de l’Etat naturellement en subissent toutes les conséquences.
L’Angola manque de tout. Eau potable, alimentation, santé, infrastructures et même énergie font défauts. Le pays de Agostinho Neto reste pauvre malgré le pétrole.
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