La BCEAO a organisé mercredi un atelier dédiée au partage du document-cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UEMOA. Ont participé à cette rencontre l’ensemble des acteurs du secteur bancaire et de la finance.
Les acteurs du secteur bancaire et de la finance se sont donnés rendez-vous au Novotel pour échanger avec la BCEAO qui présentait sa nouvelle stratégie liée à l’inclusion financière. Venue représenter le patron de la BCEAO, madame Khady Beye Camara, après avoir salué la présence de tous les partenaires, s’est félicitée de la démarche de la banque consistant à déployer un système souple et incitatif pour que les populations aient un accès facile aux services financiers.
Une grande partie de l’UEMOA n’accède pas aux services financiers. C’est ce qu’à fait savoir François Sène Directeur de l’Agence Principale dans son propos. Selon lui, le partage du document-cadre de la nouvelle stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UEMOA , a pour objectif de réunir l’ensemble des acteurs, de procéder à un état des lieux fédérateur et amener les populations par un système souple à les intéresser aux services financiers.
« Si les populations n’ont pas accès aux financements, elles ne peuvent pas développer leurs activités et avoir des opportunités d’accroître leurs revenus, pour générer des activités génératrices de revenus et un meilleur cadre de vie des populations de l’Union. Il s’agit ainsi de déployer la stratégie régionale d’inclusion financière et regrouper autour de la Banque centrale l’ensemble des acteurs pour porter l’information » a souligné François Sène.
Dans le document, il est rappelé la volonté de permettre aux populations, notamment les populations rurales, les jeunes, les femmes de savoir qu’il y a une nouvelle stratégie qui se développe et qui est appliquée de façon uniforme dans l’Union. Il s’agit également de d’offrir aux populations non seulement un système souple, mais un système qui également les protège.
« Il est question de renforcer l’éducation financière et la protection des clients de services financiers. De les protéger des risques de surendettement et des tarification abusive » peut-on lire dans le document.
D’un coût global 20 Milliards de FCFA, la stratégie, dont 17, 8 Milliards viennent des partenaires, va être déroulée sur toute la zone UEMOA. Un budget que d’ailleurs certains intervenants ont trouvé assez court.
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