Réussir business– Quelle évaluation faites-vous de l’apport de l’APSFD – Sénégal dans la promotion de la microfinance au Sénégal ?
Mamadou Cisse – Conformément à ses missions, l’APSFD – Sénégal s’engage à travailler de manière résolue à construite un secteur qui supporte l’économie sénégalaise de façon durable et efficace. Elle est, par ailleurs, l’interlocutrice privilégiée en matière de financement décentralisé au Sénégal et incite également au strict respect du Code de déontologie, de la réglementation et la protection des clients.
Son dynamisme actuel et ses résultats probants incitent à affirmer que le secteur va continuer à soutenir l’économie sociale et solidaire et la croissance du pays. Il va garder encore très longtemps sa place de leader dans l’espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine).
Qu’est-ce que l’APSFD-Sénégal fait et continue de faire pour promouvoir la microfinance au Sénégal ?
Rappeler d’abord que la loi régissant les SFD a conféré à l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD-Sénégal) une dimension politique et institutionnelle en la confortant, entre autres, dans ses missions de contribution à la promotion du secteur de la Microfinance.
L’APSFD-Sénégal a joué et continue de jouer un rôle dans la promotion de la microfinance parce qu’elle est reconnue, aussi bien par les pouvoirs publics que par les PTF, comme un acteur majeur et incontournable de l’écosystème du financement décentralisé.
Ce qui fait qu’elle est membre de la quasi-totalité des structures qui concourent directement ou indirectement au financement et à la promotion de l’économie nationale. Dans ses missions, l’APSFD est l’Interlocutrice privilégiée en matière de financement décentralisé au Sénégal. Notre rôle de promotion nous procure l’opportunité d’être avec les différents bailleurs connus pour le refinancement.
L’inclusion financière est-elle encore un défi au Sénégal ?
Evidemment. Nous sommes satisfaits des progrès importants réalisés ces dernières années, mais restons très conscients qu’il y a encore beaucoup à faire pour réussir le pari de l’inclusion financière. Dans certains pays africains, notamment du Nord, les taux d’inclusions dépassent les 80%. Au Sénégal, nous dépassons à peine les 20%. Notre ambition est d’arriver au 50% dans les 5, voire 10 prochaines années. Notre vision est que chaque Sénégalais, quel que soit son secteur d’activité et sa localisation, puisse accéder à des services financiers de qualité. Il faut signaler qu’il y a des difficultés. Des difficultés logistiques, d’infrastructures pour multiplier rapidement le nombre de points de vente avec une maîtrise des coûts d’opérations.
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