Au menu de cette deuxième édition du Baol film Festival, des projections de films avec comme objectif d’unir tous les acteurs du monde cinématographique sénégalais au niveau de la base afin de conscientiser les élus locaux sur l’importance du 7ème art. Il sera également l’occasion de faire en sorte que les jeunes qui sont au niveau des établissements scolaires s’intéressent au cinéma. L’objectif du Bao Fil Festival c’est aussi de promouvoir le cinéma sénégalais et particulièrement des films réalisés par des sénégalais.
En tant que natif de la région de Diourbel, Thierno Bakhoum a décidé d’organiser le Baol Film Festival à Diourbel avec le centre culturel régional pour faire (re) vivre le cinéma dans sa région natale avec la participation de tous les jeunes cinéastes du Sénégal. Certes avec peu de moyens mais grâce à beaucoup d’imagination et d’efficience dans la gestion des maigres ressources. C’est pourquoi il va lancer le festival même si le budget global pour l’organisation de l’évènement, estimé à un peu plus 1 400 000 Fcfa n’est pas bouclé à la veille de l’ouverture.
Pour le jeune promoteur de ce festival, la formation demeure aujourd’hui le point le plus essentiel pour les jeunes cinéastes. « A notre niveau, notre problème le plus important reste la formation. Personnellement, je mise beaucoup sur la formation et l’accompagnement technique » a déclaré Thierno Bakhoum. Il ajoute que « un cinéma de référence, c’est avec du matériel de qualité qui coûte chers. Parfois quand on n’a pas les compétences requises pour les utiliser, on est obligé de faire appel à une expertise qui nous vient d’ailleurs. Donc les financements, c’est important et ça fait défaut, mais il faut d’abord mettre l’accent sur la formation des jeunes ».
Le jeune promoteur du Baol film Festival reste optimiste de voir un jour un département de cinématographique dans les universités du Sénégal pour permettre aux jeunes de pouvoir exceller dans le monde du cinéma.
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