Après Bamako et Ouagadougou, c’est donc Grand Bassam à 40 kilomètres d’Abidjan, qui été frappé par les terroristes. La plage de la station balnéaire a été prise d’assaut dimanche par 6 hommes armés. 15 personnes sont mortes. Comment va réagir l’économie de la puissance régionale ?
Depuis la fin de la guerre civile qui aura duré une bonne dizaine d’année, la Cote d’Ivoire était entrain, jusqu’ici, d’émerger avec une vitesse grand V . De 2012 à aujourd’hui, le taux de croissance du pays surfe entre 8 et 9%. Abidjan est redevenue d’ailleurs, la locomotive de la zone UEMOA (35% du PIB cumulé). Comment l’économie ivoirienne va réagir suite à l’horreur ? Comment vont réagir les investisseurs ? Pour le moment les partenaires au développement de la Cote d’Ivoire et les investisseurs sont confiants et souhaitent au contraire soutenir le pays de Alassane Ouattara à traverser l’épreuve sans y laisser trop de séquelles. Il est clair aussi qu’en ciblant les hôtels et ou les stations balnéaires, les terroristes visent à tuer le maximum d’étrangers et par ricochet affaiblissent le tourisme du pays. Mais la Cote d’Ivoire est plus assujettie à l’agriculture qu’au tourisme. Elle tire l’essentiel de sa croissance dans l’agriculture. Ce qui veut dire que la marge est certes étroite mais elle existe bel et bien. Dans un discours télévisé, le Président Ouattara a d’ailleurs tenté de rassurer les partenaires techniques en déclarant que les investissements et les programmes déjà annoncés seront poursuivis.
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