« Nous ne pouvons pas renouer avec la croissance, la rebâtir plus solide sans un accès suffisant à la technologie pour nos jeunes qui sont les innovateurs. Ce sont eux qui trouveront pour nous les solutions de demain », a-t-elle dit lors d’une réunion consultative des ministres africains de la jeunesse sur le COVID19-
Affirmant que 51% de la croissance de l’Afrique proviennent du secteur des services qui nécessite des technologies, Mme Songwe à exhorter les ministres de la Jeunesse du continent à mettre en œuvre la stratégie africaine de transformation numérique et à accroître l’accès, l’accessibilité, la stabilité et la fiabilité du système d’Internet afin que de nombreuses autres choses puissent se réaliser automatiquement ».
Mme Songwe informe que des consultations récentes avec des jeunes africains ont clairement révélé leur faim et leur soif de participer aux processus de prise de décision afin qu’ils puissent contribuer au changement par l’innovation.
« Mais ils ont besoin de nos institutions pour venir et leur répondre et pour s’assurer qu’ensemble nous pouvons offrir cet avenir que nous voulons depuis si longtemps – une Afrique que nous voulons », déclare-t-elle.
Mme Songwe implore les ministres de la jeunesse de travailler avec leurs collègues des ministères des TIC et de l’éducation pour s’assurer que les programmes soient conformes au marché du travail, que les inégalités d’accès à l’école soient supprimées et que l’accès à Internet haut débit soit accessible à tous.
« Le coût d’Internet en Afrique est très élevé. Cela ne peut pas créer des emplois pour nos jeunes. Nous devons être en mesure de fournir aux jeunes un accès à une technologie abordable, accessible et fiable qui fonctionne », mentionne-t-elle.
Mme Songwe implore également les dirigeants africains de signer le protocole sur la libre circulation des personnes, affirmant que cela profitera énormément aux jeunes qui souhaitent se déplacer à travers le continent, en particulier vers des centres innovants dans des pays comme le Kenya ou le Rwanda.
« Nous ne voulons pas que nos jeunes continuent de mourir dans les océans. Nous voulons qu’ils soient soulagés et ‘épanouis sur notre propre continent. Donc, espérons qu’en travaillant avec vous, ministres de la jeunesse, que vous puissiez nous aider à soutenir l’Union africaine à construire cette Afrique que nous voulons en faisant partie de ce groupe qui continue de demander et réclamer un meilleur accès à la technologie non pas parce que nous voulons accéder à la technologie mais parce que grâce à la technologie, nos filles resteront scolarisées au lieu de se marier; parce qu’avec la technologie, nous pouvons continuer à échanger nos marchandises même si nous ne pouvons pas voyager et parce qu’avec la technologie, nous pouvons embrasser ce nouveau monde que nous voyons aujourd’hui », ajoute Mme Songwe.
Le Ministre zambien de la jeunesse, des sports et du développement de l’enfant, Emmanuel Mulenga, a dit dans son discours d’ouverture à la réunion qu’il incombe aux pays africains de créer un environnement qui offrira aux jeunes des opportunités qui soutiennent leurs rêves et leurs aspirations.
« En tant qu’États membres, nous devons prioriser nos efforts afin de minimiser et d’atténuer les effets du virus sur les jeunes car ils représentent la population la plus vulnérable qui n’a pas été épargnée par les défis causés par le virus », affirme-t-il.
« Les défis auxquels nos jeunes sont confrontés aujourd’hui nécessiteront qu’ils soient dynamiques, patriotiques et soucieux du bien-être de leurs communautés ».
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