Globalement, le taux de croissance réel du PIB est ressorti pour l’année 2018 à 6,6%, soit le même pourcentage qu’en 2017. Selon le bulletin, cette croissance économique est tirée par le secteur tertiaire dont la contribution a été plus importante par rapport aux secteurs secondaire et primaire.
En effet, la contribution du secteur tertiaire dans l’Union s’est à établie à 53,2% du PIB en 2018 contre respectivement 21,8% et 25% pour les secteurs secondaire et primaire.
Le bulletin note toutefois, des disparités entre les pays. Par exemple, le document cite l’exemple de la Guinée-Bissau où l’activité économique est essentiellement tirée par l’agriculture avec une contribution de 45,5% à la création de la richesse nationale contre 39,6% pour le tertiaire.
Le Sénégal est le pays dont l’apport du secteur agricole à la création de la richesse est le plus faible de la région (16,6%), suivi par la Côte d’Ivoire avec 19,5%.
Un autre constat, non moins important de ce bulletin, est le faible niveau d’industrialisation de la zone matérialisée par une contribution du secteur secondaire à hauteur de 21,8%, soit la plus faible des trois secteurs.
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