«Transformer notre monde» d’ici à 2030, c’est le programme que vont adopter des dirigeants de la planète vendredi à New-York.
L’objectif est de promouvoir la santé, éradiquer l’extrême pauvreté et maitriser le réchauffement climatique. Certes, il est ambitieux comme programme, mais il est juste un prolongement des Objectifs du Millénaire pour le développement (MDG), lancés en 2000 et qui se terminent cette année.
A programme ambitieux, montant colossal pourrait-on dire. En effet, les montants annoncés sont estimés à 3500 et 5000 milliards de dollars par an sur 15 ans.
Les nations-Unies comptent inciter les Etats à mieux lever l’impôt, à mieux orienter l’aide publique au développement, à promouvoir la bonne gouvernance et lutter donc contre le gaspillage et la corruption. L’idée est véritablement de réduire la pauvreté.
Il s’agira de mettre à contribution le secteur privé, les banques et les institutions financières dédiées au développement.
L’ONU va mettre au point quelque 300 indicateurs pour juger des progrès accomplis pays par pays afin qu’au soir du 31 décembre 2030, les 800 millions de personnes vivant aujourd’hui avec moins de 1,25 $ par jour, notamment en Afrique subsaharienne et en Asie, soient un mauvais souvenir.
Toutefois, aussi ambitieux soit-il, le plan est confronté à beaucoup de scepticisme de la part de spécialistes du sous-développement. A juste titre diront certains. Les programmes précédents n’ont pas tenu toutes leurs promesses. Par exemple celle faite par les pays riches consistant à consacrer 0,7 % de leur richesse nationale à l’aide au développement, peine à atteindre ses objectifs. Un pays comme la France n’est qu’à 0,4 %.
Crédit-Photo: Le monde.fr
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