L’institution de mésofinance Cofina a réussi son opération de titrisation de créances avec au bout de la procédure un pactole de 16 milliards de francs CFA, soit une sursouscription de 60% qui traduit un fort intérêt des investisseurs annonce un communiqué posté sur twitter. Lancée le 11 avril dernier sur une émission d’obligations pour un montant de 10 milliards de francs CFA, cette opération de titrisation de créances à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) avait pour objectif d’accélérer et canaliser les financements en direction des entreprises qui en ont le plus besoin.
« L’argent collecté sera réinvesti dans l’économie réelle pour accompagner les petites et moyennes entreprises à se structurer dans nos pays de la sous-région. Pour nous, le succès de cette opération signifie surtout que mobiliser l’épargne au bénéfice des créateurs de richesse est possible en Afrique. C’est tout le projet de Cofina qui s’en trouve renforcé », informe le même document. .
Il faut comprendre que derrière cette appellation de « titrisation de créances » il s’agit d’une opération qui revient à transférer à des investisseurs de la zone UEMOA des actifs financiers (en l’occurrence les prêts accordés à nos clients) en les transformant en titres financiers. Les fonds enregistrés proviennent de pays répartis aux quatre coins du monde. D’Afrique bien sûr, avec le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Gabon ou encore le Maroc, mais aussi d’Allemagne, des États-Unis, du Royaume-Uni et de Suisse…
À travers cette opération, les investisseurs ont confirmé leur confiance envers Cofina et le potentiel de la mésofinance. « Les personnes morales, constituées de compagnies d’assurance majoritairement, représentent 84% des souscripteurs, signe indiscutable que nous avons la confiance de nos pairs et de nos partenaires », conclut le document.
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