A l’heure où économistes et climatologues appellent au financement de la transition énergétique par une réorientation d’une partie de la création monétaire des banques centrales, à l’heure où l’ONG ‘Quantitative Easing For People’ continue son combat pour que la politique monétaire de la BCE (banque centrale européenne) soit orientée vers les citoyens et les projets à forte valeur ajoutée, à l’heure où certaines banques centrales s’engagent en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, il est légitime que les africains aspirent à un changement d’orientation monétaire et redoublent d’ingéniosités pour trouver les moyens de financer leurs besoins publics. La finalité étant de rattraper le retard accusé dans la construction des structures de base (secteurs de croissance).
Une majorité de la population africaine ne bénéficient pas de soins médicaux appropriés (faute de moyen et de structure sanitaires adéquates) ; la plupart de nos enfants sont exclus du système éducatif ; certains parents, même dépourvu de revenu, sont dans l’obligation de financer les études de leurs enfants de la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur ; nos retraités, souvent accrochés à un système unique par répartition, reçoivent des pensions très faibles, non indexées à l’inflation des prix à la consommation ; aucune tranche de la population africaine ne relève d’une protection sociale conséquente, à la hauteur de la mondialisation ; la pauvreté a atteint une bonne partie de nos populations et les conditions d’hygiène ne sont souvent pas à la norme. Face à cette demande sociale, nous reconnaissons que les Etats africains et les banques de développement (BAD, BOAD et BDEAC) émettent des obligations sur les marchés financiers et accompagnent la réalisation de plusieurs projets ; mais cela ne suffit pas à la cadence d’une démographie africaine croissante.
La demande sociale étant au point de départ de l’émergence d’une nation, le financement des besoins publics de nos Etats peut être envisagé par des titres intitulés ‘CFA-Obligations’, en utilisant le parallélisme des deux outils (EURO, CFA) et l’orthogonalité du mode d’emploi de la monnaie. L’innovation consiste à articuler l’environnement des ‘CFA-Obligations’ autour de la pratique de l’assurance (qui doit prendre sa place dans nos mécanismes financiers). En effet, l’assurance est un vecteur d’orientation des futurs projets africains, par sa dimension solidaire et par sa double capacité à rassembler pour partager, et partager pour progresser.
L’innovation
Elle se résume comme suit :
- Créer des titres financiers en ‘CFA-Obligations’ et donner la possibilité à nos Etats d’en émettre pour financer leurs besoins publics (construction des structures de base).
- Créer une société de financement des économies de l’Afrique sub-saharienne (SFEAS), indépendante, intermédiaire entre nos Etats et nos banques centrales, en corrélation avec les banques de développement et les banques commerciales.
- Donner la possibilité à la SFEAS d’acheter les CFA-Obligations émises par nos Etats, sous l’autorisation et le contrôle des banques centrales (BCEAO et BEAC).
- Doter la SFEAS d’une structure assurancielle de mesure et de gestion des risques pour encadrer strictement cette flexibilité monétaire ; elle imposera aux Etats, avant émission de titres, l’adhésion à un contrat collectif d’assurances pour les objectifs suivants :
- Harmoniser la prime de risque de crédit pour que tous les Etats émettent des titres ‘CFA-Obligations’ au même taux d’intérêt, car dans une même zone monétaire le taux d’emprunt d’Etat doit être uniforme ; cette mesure contribuera à renforcer la souveraineté et la solidarité des Etats de la zone.
- Garantir les prêts accordés par les biens construits et les revenus de la gestion (financement de projets à un terme donné par des emprunts In Fine à maturité adaptée au délai de remboursement).
- Garantir temporairement les éventuelles défaillances des Etats par un mécanisme de couverture pour défaut de crédit mutualisé, à Fonds non perdus (prime d’assurance spécifique aux Etats moins solvables selon leur niveau d’endettement) ; cette mesure permettra (si besoin) de restaurer la solvabilité et la liquidité des Etats.
Pour atteindre une autonomie de la zone CFA, il est possible de répartir la liquidité injectée comme suit :
- 70% sur des projets réalisés par des entreprises africains, avec des matériaux africains (sans contrepartie en devises).
- 30% sur la part des réalisations faisant appel à des biens d’équipement de l’étranger (la contrepartie en devises sera garantie par nos réserves de change via une baisse du taux de couverture de l’émission monétaire de la zone).
Une telle innovation (si elle est bien encadrée) contribuera à une augmentation de la base monétaire des banques centrales. Son éventuel impact sur la masse monétaire peut être limité et géré en canalisant les investissements pour que la liquidité injectée soit orientée uniquement vers nos capacités de production ; pour rappel, les politiques monétaires non conventionnelles en Europe et aux Etats Unis n’ont eu aucun impact sur la masse monétaire. Les pessimistes n’auront aucune raison de crier au gonflement du bilan de nos banques centrales, car nous y avons droit à l’image des pratiques de toutes les grandes banques centrales du monde depuis la crise de 2008 ; aucune raison de crier à une planche à billets déguisée car c’est exactement par ce mécanisme que la banque centrale européenne a mis sous perfusion monétaire un pays comme la France depuis mars 2015 ; aucune raison d’avoir peur de l’inflation qui est une réaction normale d’une économie.
Pour accéder aux services publics monétaires, une telle innovation est nécessaire car il faut éviter l’endettement des Etats sur les marchés, éviter le financement par des organismes internationaux, et ne pas compter uniquement sur la collecte d’impôts, pour les raisons suivantes :
- Raison1– le niveau actuel des dettes souveraines de la zone CFA est inquiétant ; pour preuve, l’exemple du Sénégal dont la croissance moyenne s’établie à plus de 6% sur les trois dernières années (estimée par le FMI à 6.9% en 2017) ; l’économie formelle (avec une certaine part d’informel) aura ainsi produit une valeur marchande de 6.9% supérieure à celle de 2016. En même temps, si le déficit budgétaire est attendu à 4.4% en 2017, alors l’Etat se sera endetté au moins de 4.4% du PIB. En estimant les recettes du budget prélevées sur le PIB entre 20% et 24%, il aurait fallu un supplément de PIB entre 18% et 22% pour financer le déficit (en regardant la part du déficit dans les recettes). Donc il aurait fallu que l’économie mesurée produise entre 18% et 22% de PIB supplémentaire pour que l’Etat sénégalais finance ses dépenses correctement au cours d’une année. Ce qui se traduit par un déficit à duration longue qui va grossir la dette (déjà à 60% du PIB en 2017, donc jamais remboursée) ; reste à vérifier si le Sénégal crée de la bonne dette, à savoir des investissements qui contribuent à doper l’appareil productif, bonne question.
- Raison2– nous n’avons pas connaissance d’un pays développé qui, au cours de la construction de ses structures, a eu recours à l’endettement privé pour financer ses besoins publics (routes, ponts, hôpitaux, écoles, justice et autres services publics ont eu naissance dans les pays avancés par une souplesse monétaire long terme des banques centrales).
- Raison3– pour financer nos Etats par des impôts il faut d’abord finaliser la construction de toutes les structures publiques.
Le contexte faisant appel à l’innovation
L’économie est complexe et la perception de ses rouages ne cesse de nous faire défaut. Mais la théorie économique restera toujours une branche de la logique et ses applications en Afrique doivent évoluer en tenant compte du génie des enfants du continent.
Nos égyptologues africains ne cessent de nous rappeler que le monde moderne a été conçu sous la pensée africaine ; donc la partie intellectuelle créatrice des solutions à nos problèmes viendra de nous-même, par l’ouverture d’un débat constructif. Un débat nécessaire car, entre septembre et octobre 2017, nos cadres de banques centrales de la zone franc CFA ont apporté des éclaircissements sur les controverses qui les opposent aux économistes africains (à travers les médias) ; de leur avis, nos économistes sont dans l’idéologie et selon ces derniers, nos banquiers centraux sont des monétaristes, issus du formatage des écoles monétaro monétaristes. Leurs débats autour du franc CFA se sont concentrés sur l’outil, en lieu et place de son mode d’emploi (l’usage qu’on en fait).
Cette confusion entre outil et mode d’emploi du CFA est assimilable à la confusion entre la machine économique et sa régulation (selon feu Michel Rocard sur l’EURO). Le peuple est encore sorti grand perdant de ces débats, car les problèmes en Afrique subsaharienne restent entiers et sans solutions durables.
S’il était possible de réveiller Keynes, Smith, Friedman et autres grands penseurs du passé, pour leur dire que le monétarisme a changé d’orientation, en projetant le monde entier dans un espace d’incertitude monétaire totale, où le temps et le risque n’ont plus de prix, alors ils se seraient certainement retournés dans leur tombe ; et s’ils savaient qu’au cours des débats autour des problèmes africains, banquiers centraux et économistes africains affiliés se réfèrent encore à eux…..
Une phrase importante sera retenue des interventions de nos cadres de la BCEAO, ouvrant enfin une piste de réflexion sur l’avenir de notre monnaie : ‘Franc CFA, un débat qui doit pouvoir être mené dans un cadre structuré’. Nous avons aussi retenu que leur gestion de l’outil monétaire est parfaite car (disent-ils, dans un air de tout va bien) : ‘le CFA est une monnaie stable, qui offre du pouvoir d’achat, facteur de croissance et doit être une fierté pour les africains’, en zone de petites économies en voie de développement, ouvertes, confrontées à un nouvel ordre économique mondiale, preneur de tous les prix et de tous les chocs exogènes qui se passent à l’extérieur’.
Le constat est clair : nos pilotes ont décidé de rester dans le navire CFA, et ne souhaitent pas changer d’orientation monétaire pour l’instant. Mais, derrière les débats et controverses, se cachent des réalités concrètes à savoir, le quotidien et les soucis de millions d’africains qui se lèvent chaque matin pour rejoindre un emploi formel ou informel pour ramener dans leur foyer tout juste de quoi survivre. Les questions de monnaie nous interpellent en toute légitimité et il est normal de se poser la question de savoir si nous vivons tous dans le même monde. En effet, si tout va bien (selon nos élites), la grande majorité de la population ne perçoit pas les fruits de la croissance annoncée ces dernières années, et depuis le début des indépendances nos conditions de vie ne se sont pas améliorées : notre protection sociale est à construire (systèmes de santé, système de retraite, de prévoyance sociale et de lutte contre la pauvreté) ; nos systèmes éducatifs ont besoin d’être repensés et réorienter ; nos infrastructures (surtout en liaison entre Etats) attendent des améliorations ; nos systèmes de défense et de sécurité sont à réorienter vers une solidarité mutualiste pour prendre en charge tous les jeunes non scolarisés; notre appareil productif industriel est à construire…..
Conscients du réalisme dans ce monde de rapports de force, nous avons les mêmes droits que tous les peuples. Nous pouvons ainsi innover, en passant par les parallélismes EURO-CFA et l’orthogonalité du mode d’emploi de la monnaie (changement de mode d’emploi du CFA, qui est arrimé à l’EURO).
Parallélismes (EURO-CFA)
Regardons d’abord de très près les parallélismes entre les deux outils EURO et CFA.
P1– Géométriquement, deux parallélismes restent une évidence : celui des courbes de change des monnaies (EURO et CFA) et celui des courbes de flux financiers (Diaspora en entrée et multinationale en sortie).
P2– Depuis l’avènement de la monnaie unique, les Européens constatent une réelle dégradation de leur niveau de vie car le mode d’emploi de l’EURO ne profite qu’aux Allemands (qui disposent d’une compétitivité conforme au niveau de change). Entre les années 1960 et 2000, l’Allemagne, la France et l’Italie affichaient les même taux de croissance ; depuis l’avènement de la monnaie unique en 2000 le décrochage des deux derniers est notoire ; les Européens épiloguent sur un changement de mode d’emploi de leur monnaie, voire même une sortie de l’EURO. Parallèlement depuis les indépendances, nous n’avons constaté aucune amélioration des conditions de vie en Afrique sub-saharienne ; il est donc légitime de demander un changement du mode d’emploi de notre franc CFA.
P3– La zone Euro est aujourd’hui dans une impasse orchestrée par ses économistes qui ont du mal à penser par eux-mêmes, car esclaves de grands intellectuels défunts comme Keynes, Smith, Friedman, etc. Cette impasse résulte d’une trentaine d’année de dictature monétariste que leur imposent le modèle anglo-saxon (Etas Unis-Angleterre), avec un objectif premier (quasi unique) de maintien de la stabilité des prix et augmentation annuelle de la masse monétaire sur base de croissance et d’inflation maîtrisée. Parallèlement, une politique monétaire similaire est pratiquée en zone CFA alors que les espaces économiques sont complètement distincts.
P4– En dix ans de crise (boursière, bancaire, économique et crise de la dette souveraine), la BCE a bien compris que sa cible de 2% d’inflation est hors de portée ; depuis 2008, elle n’a pas atteint sa cible en Europe, et pire, elle a disparu. Il en est de même aux Etats Unis où les données de 2017 montrent que la croissance est de retour (3%), le chômage est à moins de 4.5% (synonyme de plein emploi) mais l’inflation n’atteint même pas sa cible. Le cycle (maîtrise de l’inflation, croissance, reprise de l’économie, création d’emploi, hausse des salaires, d’où la hausse des prix et recherche à nouveau de maîtrise d’inflation) ne se justifie plus ; les vieilles causalités du genre courbe de Phillips, règle de Taylor sont durablement instables en Occident. A bon lutteurs contre l’inflation bonjour et surtout bienvenue dans le monde des réfractaires au réel. Parallèlement, la construction de l’espace économique de la zone CFA n’étant pas encore achevée, la corrélation entre nos variables économiques n’a jamais existé.
P5– A la pensée économique monétariste, responsable de récession et de crise en Europe, Joseph STIGLITZ et Paul KRUGMAN (économistes américains) répondent aux Européens : ‘Attention, la dépense publique c’est aussi des chantiers, des travaux, des emplois, des salaires, du pouvoir d’achat, donc si vous arrêtez le moteur de la dépense publique alors ce sera de même pour la croissance.’ Parallèlement, STIGLITZ et KRUGMAN s’adressent aussi à la zone franc CFA qui n’a jamais connu de dépenses publiques conforment aux besoins de ses populations, mais plutôt de l’austérité à travers des ajustements structurels. Il faut reconnaitre que les Etats africains indépendants n’ont jamais eu la possibilité de poursuivre la construction de leurs structures.
P6– Depuis les accords de Bretton Woods en 1945, les Etats Unis utilisent le dollar pour assurer leur puissance ; avant, l’Angleterre fît autant avec la livre sterling et pendant 200 ans, pour assurer sa puissance par ses exportations ; le Japon pendant un demi-siècle. Le drame des européens, c’est qu’ils se sont donnés, ou laissés donner, une interdiction de le faire (selon de grands observateurs occidentaux). En matière monétaire, les Etats européens se sont soumis à l’obligation de suivre des règles de pensée et d’origine anglo-saxonne. Cette soumission se lit encore à travers une guerre des normes telles que : Bales 2 et 3, Solvabilité 2 et les normes comptables IFRS. Parallèlement, nous sommes sur la même ligne car nos banquiers centraux qui considèrent que le CFA a un rôle exclusif de stabilité monétaire, ne souhaitent pas brandirent la monnaie pour nous rendre puissant. A bon lutteurs contre l’inflation salut, et réveillez-vous car (comme vous l’avez si bien dit) la zone CFA est confrontée à un nouvel ordre économique mondial où les monnaies sont brandies dans tous les sens.
P7– Selon des observateurs européens, le rôle de l’EURO dans la fixation des prix et dans les règlements internationaux contribue à la démolition méthodique de la construction communautaire ; parallèlement et jusqu’à preuve du contraire, le mode d’emploi du franc CFA ne semble pas doper nos économies.
P8– Entre 2008 et 2017 la dette française a augmenté de 1200 milliards d’euros. C’est que la France cherche à faire de la croissance par la dette comme les anglo-saxons. Parallèlement, la zone CFA est invitée à se financer sur les marchés.
P9– Monnaie et peuple sont les faces d’une même pièce, donc indissociables ; les Européens subissent l’EURO car ils ont du mal à se l’approprier ; impossible d’en être des acteurs, les Africains subissent aussi le CFA. Les deux sont conçues par les peuples comme des monnaies de technocrates et non des monnaies de démocratie.
Solution par l’orthogonalité du mode d’emploi
Il ne sera pas possible de déroger à la règle mathématique qui dit que si deux directions sont parallèles, alors toute perpendiculaire à l’une est aussi perpendiculaire à l’autre.
La BCE a pour mandat de veiller à la stabilité des prix par le taux d’inflation et de soutenir les objectifs économiques de la communauté (comme le maintien d’un niveau d’emploi élevé). Mais depuis la crise de la dette souveraine européenne en 2012, elle est complètement sortie du cadre de sa mission en luttant contre la déflation, en relançant le crédit et la croissance dans la zone EURO ; sa politique monétaire a complètement changé, selon deux actions :
- un assouplissement monétaire quantitatif (QE) consistant à racheter chaque mois aux banques commerciales des titres publiques ou privés et particulièrement des obligations d’Etats européens sur le marché secondaire, selon des critères stricts (la BCE ratiocine que cette action n’est pas assimilable à une planche à billets car elle ne finance pas directement les Etats) ;
- une politique de taux bas (voire négatifs) qui subventionne les états européens par une baisse des intérêts sur les dettes publiques et le financement gratuitement des déficits (le déficit budgétaire d’un Etat n’intègre pas la taille de sa dette mais plutôt les intérêts et éventuellement la partie arrivée à échéance).
Cette nouvelle direction (que nous qualifions d’orthogonale par rapport à la monnaie) suivie par la BCE dans ses orientations monétaires, est un changement de mode d’emploi de l’outil EURO, qui a permis à la France depuis mars 2015 de financer son déficit annuel gratuitement et de refinancer sa dette publique. Comme nos élites souhaitent conserver l’outil CFA, nous invitons nos banques centrales à adopter le même changement de mode d’emploi par l’innovation financière en ‘CFA-Obligations’ (exposée ci-dessus). Si l’endettement d’aujourd’hui doit servir uniquement à l’investissement de demain, nous n’avons pas à avoir peur d’accéder aux services publics monétaires à travers cette innovation.
La communauté internationale doit être appelée à un nouveau ‘Bretton Woods’ pour mettre en place un système monétaire de coopération, d’équilibre des échanges, de libre compétitivité, en lieu et place à la guerre monétaire et économique ; construire un ordre monétaire basé sur un référentiel réel (une liquidité qui n’est ni monnaie ni dette d’un Etat). L’Afrique doit être un espace de coopération et non un espace de compétition. Une coordination du Fonds Monétaire International et de l’Organisation Mondiale du Commerce (voire même une fusion) serait bienvenue.
L’appel d’Abidjan
Par une doctrine collective de pensées, nous appelons tous les africains qui disposent d’une valeur ajouté aux débats techniques autour de la construction africaine, à se réunir à Abidjan pour un grand colloque sur le devenir du franc CFA. Nous sollicitons la haute bienveillance de la BCEAO et la BEAC pour porter le projet, en restons ouverts à toutes remarques et suggestions pour la réussite.
GROUPE CISCO²NSULTING-SOLVISEO (Banque d’Affaires)
Conseil, Audit, Services et Formations en Actuariat-Finance-Stratégie-Organisation
CISSE Abdou-BAROS Claude