Syngenta a profité de la tribune du forum de l’AGRF à Abidjan pour plaider en faveur d’un meilleur accès à la technologie pour les petits exploitants africains.
A mi-parcours de son plan décennal ambitionnant une réelle croissance des activités agricoles sur le continent africain au sortir du sommet du G8 tenu en 2012 aux Usa, Syngenta a positivement et avec satisfaction évalué son travail jusque là. Néanmoins, Syngenta note qu’en Afrique, les petits exploitants ont un accès très limité à la technologie.
L’information a été donnée par Alexandra Brand, la directrice régionale de Syngenta pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient à l’occasion du forum africain pour la révolution qui se tient actuellement, pour 96 heures, à Abidjan.
Dans son évaluation, Mme Brand cite les exemples des petits exploitants, au nombre de 25000, que Syngenta a accompagnés et dont le rendement a atteint 185%. Elle a ainsi rappelé aux participants du forum que le but principal de Syngenta est l’intégration des petits exploitants au sein de chaînes de valeur commercialement viables afin qu’ils produisent plus en fonction de la demande des marchés nationaux et mondiaux. « Nous aspirons à transformer les rendements des exploitants à grande échelle et à augmenter leur rentabilité tout en créant de la valeur durable» a indiqué Mme Brand.
Revenant sur leur méthode, la directrice a révélé que leur expertise repose sur l’apport de connaissances de haut niveau en matière de technologie et d’agronomie adaptées aux besoins de différents producteurs. Pour ce faire, Syngenta s’investit dans des partenariats novateurs. Selon madame Brand, ces collaborations doivent permettre de répondre aux problématiques rencontrées par les exploitants africains, notamment les difficultés d’accès aux intrants, les solutions financières non adaptées, les regroupements de production limités, les marchés dysfonctionnels, les lacunes en matière de compétences et d’informations.
Engagé sur le long terme à renforcer le secteur des petites exploitations agricoles en Afrique, en partie pour accélérer le développement économique, mais surtout pour contribuer à éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde, Syngenta insiste sur les difficultés rencontrées. « Les acteurs de la chaîne de valeur alimentaire des petits exploitants ne sont pas suffisamment interconnectés » a révélé la directrice Brand.
A propos de L’AGRF, la directrice de Syngenta signalera que «c’est un tremplin pour construire des partenariats plus forts avec des organisations qui partagent les mêmes idées et la même vision, et qui sont capables de compléter nos compétences et notre expertise avec les leurs ».
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