Le Comité de Politique Monétaire de la BCEAO a maintenu inchangés les taux directeurs et le coefficient des réserves obligatoires applicables aux établissements de crédit de l’UMOA.
C’est la décision qui est sortie de la réunion trimestrielle du de Politique Monétaire de la BCEAO a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs et le coefficient des réserves obligatoires applicables aux établissements de crédit de l’UMOA. «Le Conseil a été informé des décisions prises par le Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, lors de sa réunion trimestrielle tenue le 6 septembre 2017. Le CPM a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs et le coefficient des réserves obligatoires applicables aux établissements de crédit de l’UMOA. Le Conseil a relevé les enjeux et les opportunités liés au développement de la finance digitale au Sénégal caractérisée par la diversité des acteurs et de l’offre à la clientèle. Il a souligné la nécessité d’accompagner l’expansion de la finance digitale par une régulation appropriée de l’activité. Le Conseil a préconisé la mise en place d’un cadre de concertation entre les acteurs privés et institutionnels, pour une meilleure prise en charge des potentialités offertes par la finance digitale, notamment en faveur de l’inclusion financière », lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction. .
Tenu dans les locaux de l’Agence Principale de la BCEAO à Dakar, sous la présidence de Monsieur Aliou FAYE, Directeur du Centre d’Etudes de Politiques pour le Développement (CEPOD), membre du Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale, le Conseil National du Crédit du Sénégal a aussi évoqué la tarification des services financiers offerts par les établissements de crédit, les systèmes financiers décentralisés et les émetteurs de monnaie électronique, le Conseil a insisté sur le respect des mesures de transparence et des règles de concurrence. Il a recommandé le renforcement des missions et des moyens opérationnels de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers.
Par ailleurs, le Conseil a pris connaissance de la répartition sectorielle des crédits et des créances en souffrance dans les livres des établissements de crédit.
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