Alors que les bijoutiers réclament toujours un quota dans l’or exploité au Sénégal, le ministre de l’Industrie et des Mines Aly Ngouille Ndiay estime que Sabadola ne peut pas leur vendre de l’or sans une exonération. Il est aussi revenu sur les ressources minières et la transparence qui doit régir leur gestion.
«Le gouvernement travaille à toujours plus de transparence dans la mise en œuvre de la politique industrielle du Sénégal et dans l’exploitation des ressources minières. Nous ne cherchons que la transparence dans la promotion de l’industrie sénégalaise ainsi qu’en matière de ressources minières », c’est le ministre de l’Industrie et des Mines Aly Ngouille Ndiaye qui s’exprimait ainsi face aux députés à l’occasion de l’examen de son budget.
Selon le ministre, les populations autochtones sont prioritaires dans le cadre de la conduite des activités des sociétés opérant dans les zones minières, mais elles n’ont pas l’exclusivité de l’exploitation de ces ressources. «C’est aussi le cas pour les redevances qui doivent être versées aux collectivités locales, dans le cadre de la gestion des ressources minières, puisqu’il il y a une transparence absolue, car les contrats sont signés avec des sociétés qui sont cotées en bourse. Que ce soit l’or, le zircon ou le phosphate, nous souhaitons que ces produits soient transformés au Sénégal avant d’être exportés. Mais je pense qu’il faut plus de visibilité et de traçabilité dans les transactions entre les bijoutiers et la société exploitant l’or de Sabadola, dans la région de Kédougou (sud-est). C’est cela le point de divergence. Sabadola ne peut pas leur vendre de l’or sans une exonération », a répondu le ministre qui précise par ailleurs que depuis 2013, les bijoutiers, ont eu un accord avec la société opérant à Sabadola, aux termes duquel ils s’approvisionneraient auprès de cette société en payant la TVA.
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