Le chef de l’Etat demande de ce fait a Gouvernement « de définir avec toutes les parties prenantes, une doctrine nationale pour formaliser le secteur informel autour d’une meilleure structuration des activités et des acteurs. »
Pour cela, il a évoqué la nécessité « d’une réorganisation optimale de l’encadrement des différentes entités de l’Etat dans les domaines de la formation, du financement, de la fiscalité et de l’installation dans des zones spéciales, sites et espaces dédiés. »
Ainsi, il exhorte le premier Ministre Ousmane Sonko de prôner la concertation avec les Chambres consulaires du Sénégal pour accélérer la transformation systémique de l’économie informelle.
Le président de la République veut d’ailleurs que les structures publiques d’encadrement comme la DER/FJ et le 3FPT en collaboration avec l’Agence de Promotion et de Développement de l’Artisanat, (ADA) et des Chambres de métiers soutiennent davantage les Unités de production des artisans du Sénégal devant évoluer en véritables PME ou PMI. Ceci, dans le cadre de la modernisation de l’Artisanat national secteur stratégique dans la transformation de l’économie informelle et l’amélioration globale de la productivité nationale.
Par conséquent, l’Etat du Sénégal trouve « opportun la création d’une entité de mutualisation et de centralisation des achats publics, pour accentuer la responsabilisation des artisans locaux dans l’exécution de la commande publique. »
Tout ceci, pour la promotion du « Made in Senegal » et la consommation des produits locaux à travers les espaces commerciaux, sites d’expositions et foires. »
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