Le projet consiste à satisfaire un besoin du secteur primaire, que l’entreprise Senoutil qui prévoit déjà à mettre sur le marché 500 000 outils made in Sénégal. Selon son directeur général, Ibrahima Gallo Ndao, « ils s’agiront de râteaux, serpettes, houes et binettes »
Il explique que le choix de la zone se justifie par le fait qu’elle est « connue dans le domaine du maraîchage, qui exporte un peu partout. Donc, faire des outils qui permettent d’alimenter cette chaîne de valeur est important. Mais c’est aussi une zone très dynamique en termes de carrières. Et c’est pourquoi, dans cette gamme, on a tout l’outillage pour la construction. »
Une autre opportunité selon Ibrahima Gallo Ndao qui mise sur de nouvelles lignes ferroviaires à ériger dans la région. Sur ce, le directeur général de Senoutil dira que « l’idéal aujourd’hui, c’est d’avoir la ligne jusqu’à la frontière avec le Mali et une autre ligne jusqu’à la frontière avec la Mauritanie. Non seulement ça ouvre des brèches, parce que qui dit industriel dit exportation, mais ça permet aussi de faciliter la connexion entre les terroirs. »
Il renseigne d’ailleurs, que « les pièces métalliques des outils seront fabriquées en France par son partenaire, Saintex, dirigé par le Franco-Sénégalais Cheikh Sow qui parle de réformes indispensables pour la réussite du projet. Là-dessus, il confie que « ce n’est pas tant la réforme du contrat de travail, c’est surtout la réforme de la formation professionnelle, c’est là où on attend des réformes importantes. L’accessibilité, la rapidité du traitement des dossiers, une politique plus orientée vers la formation professionnelle que vers les formations universitaires. »
Voilà un projet qui peut permettre, d’après le DG Ndao, à 3 millions de jeunes sénégalais à trouver l’emploi.
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