‘’En 2019, l’économie a continué, à l’instar des années précédentes, à être extrêmement dynamique avec, pour la 6ème année consécutive une croissance économique de plus de 6%, ce qui a permis de maintenir, sur la période 2014-2019, une moyenne de la croissance économique à 6,5%’’, a -t-il dit.
Il a précisé que cette croissance s’est accompagnée d’une très faible inflation de 1%, loin du seuil de 3% fixé par les critères de convergence de l’UEMO.
Quant à l’exécution du budget, a-t-il poursuivi, elle a été rythmée, entre autre, par la satisfaction des besoins d’accès des populations aux infrastructures socio-économiques, la mise en œuvre d’une politique sociale hardie en direction des couches les plus vulnérables, le respect des engagements conclus avec les syndicats, particulièrement de l’éducation, de la santé et de la justice et le règlement d’une part importante des obligations impayées spécifiquement dans les secteurs de l’énergie et des BTP, conformément aux orientations données par M. le Président Macky Sall.
Le ministre des finances et du budget a également indiqué que la gestion budgétaire 2019 a été performante du fait de l’atteinte des objectifs de recettes de la deuxième loi de finances rectificative (LFR) 2019 d’un montant de 2 561,6 milliards FCFA et de l’exécution satisfaisante des dépenses.
En effet, a-t-il poursuivi, les charges de l’Etat constituées du service de la dette, des dépenses de personnel, des dépenses de fonctionnement hors personnel, des dépenses d’investissements sur ressources internes et celles sur ressources externes, pour un montant de 4 003 milliards FCFA en 2019 ont été exécutées à hauteur de 3 940 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 98,4% contre 96,1% en 2018, soit une amélioration de 2,3 points.
Pour le paiement de ces dépenses, a-t-il dit, les ressources de trésorerie nécessaires ont été totalement mobilisées avec une progression annuelle de 463,3 milliards FCFA en valeur absolue et 14,3% en variation relative.
À son avis, ce financement exceptionnel engrangé en 2019 a permis le report sur la gestion 2020 d’un solde de trésorerie mobilisable au 1er janvier sur les comptes du Trésorier général de l’Etat du Sénégal d’un montant de 145,34 milliards FCFA.
‘’Aussi, en ce début d’année 2020, l’Etat a-t-il pu faire face, avec aisance, aux premières dépenses urgentes et prioritaires pour un montant de 58 milliards FCFA’’, a expliqué M Diallo.
Au total, a-t-il assuré, le Sénégal affiche une bonne santé économique et financière au terme de la gestion 2019 et tous les indicateurs quantitatifs du Programme économique et financier sont respectés, à savoir le plancher des recettes fiscales, d’un montant de 2 328 milliards FCFA a été largement dépassé pour atteindre 2 561,6 milliards FCFA.
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