L’évènement offre l’occasion aux entrepreneurs en herbe et aux porteurs de projet de bénéficier des conseils et des retours d’expériences des entrepreneurs seniors.
Axé sur le thème « l’entrepreneuriat comme levier de croissance et d’inclusion », la semaine mondiale de l’entrepreneuriat a pour vocation d’inciter le maximum de personnes à faire preuve d’esprit d’initiative et d’innovation en promouvant des activités de développement économique et social génératrices de revenus.
L’édition 2021 constitue pour le délégué général de la DER/FJ, Papa Amadou SARR, « une occasion en or qui nous est offerte à nous tous de nous retrouver, de passer en revue les grandes problématiques auxquelles nous sommes confrontés mais aussi, une occasion de montrer ce que nous voulons de meilleur ».
A l’occasion, des séries d’activités sont prévues pour tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial engagés pour la construction d’un secteur privé national fort, ainsi que des panels.
La première journée s’est ouverte par un panel sur l’appui au secteur privé.
Venue présider la cérémonie d’ouverture, le Ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), M. Abdou Karim Fofana, a salué le professionnalisme de la DER/FJ qui a couvert l’ensemble du territoire national mais aussi, l’ensemble des segments des métiers de la population sénégalaise.
« J’ai pu le constater avec la production du sel dans les régions de Kaolack et de Fatick où 2,5 milliards de nos francs ont été mis dans la filière du sel », dit-il. Ceci constitue une nouvelle dynamique inclusive qui ne se limite pas aux PME ni aux TPE. « Vous avez entendu parler des Nano-crédits qui permettent d’avoir de petits montants en une journée, de débloquer un crédit pour les Sénégalais, les concitoyens qui ont le courage de mettre la main à la pâte », a-t-il dit
Le développement du capital humain, explique-t-il, c’est permettre aux Sénégalais quelles que soient leurs conditions sociales, leurs métiers, leur qualification et leur niveau d’études, de pouvoir entreprendre et de pouvoir créer.
Par ailleurs, le ministre Abdou Karim Fofana incite les acteurs à poser les jalons pour que d’ici 2035 le Sénégal puisse être un pays de culture de l’entrepreneuriat.
Mme Khady Cissé Diop, bénéficiaire d’un financement de la DER/FJ et Directrice de la société O’Royal, quant à elle, a fait part des défis auxquels sont confrontés les jeunes entrepreneurs. « Le défi c’est le financement. Avec des structures comme la DER/FJ, il en faudrait plus. Ça nous permet d’acquérir des moyens de financement beaucoup moins onéreux que celle des banques classiques ».
Elle a aussi insisté sur le défi de la formation. « Nous autres qui sommes dans des usines avons besoin d’un personnel bien formé techniquement. Donc la formation professionnelle est un levier sur lequel il faudrait s’appesantir si nous voulons développer le tissu industriel du Sénégal ».
Par ailleurs, Mme Elisabeth Moreno, Ministre déléguée de la France chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances a invité les entrepreneurs en herbe, à faire confiance à la DER/FJ, en ce qui concerne la réalisation de leurs projets. « Le talent n’a ni origine sociale, ni genre, ni couleur de peau et d’où que vous veniez si vous avez une idée, et que vous croyez en votre idée, que vous êtes engagé et motivé, venez à la DER/FJ et on vous aidera à la réaliser ».
Par Tamaltan Inès Sikngaye
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