Le rapport sur les ‘’Perspectives économiques en Afrique 2021’’ de la BAD, lancé, hier, vendredi, indique que l’évolution de la croissance devrait être facilitée par la reprise des investissements publics et du secteur des hydrocarbures, parallèlement à la reprise de la croissance mondiale.
L’inflation demeurera néanmoins stable, à 2,1 % en 2021 et 1,8 % en 2022, précise le rapport intitulé ‘’ De la résolution de la dette à la croissance- une feuille de route pour l’Afrique’’.
Les recettes fiscales ont diminué et les dépenses de santé ont augmenté, aggravant ainsi le déficit budgétaire, qui est passé de 3,7 % du PIB en moyenne en 2018 et 2019 à 6,0 % en 2020.
L’encours total de la dette publique devrait atteindre 9 790,7 milliards de dollars US en 2021
Pour assurer la viabilité budgétaire, les pouvoirs publics ont lancé la Stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, qui s’appuiera sur des emprunts concessionnels tout en réformant le cadre institutionnel de gestion de la dette.
L’encours total de la dette publique devrait atteindre 9 790,7 milliards de dollars US en 2021, soit 8,2 % de plus qu’en 2020, et représentera 65,3 % du PIB, soit moins que le seuil de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
Le rapport 2021 ‘’Perspectives économiques en Afrique 2021’’ de la BAD, un examen annuel des performances économiques de l’Afrique se concentre sur la résolution de la dette, la gouvernance et la croissance en Afrique, alors que la plupart des pays sont encore sous le coup des dures répercussions socio-économiques de la pandémie de COVID-19.
Le rapport aborde la question fondamentale de savoir comment retrouver la croissance après le COVID, et ce que les pays doivent faire pour éviter le surendettement
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