La décision permettra de traiter les principaux griefs des plaignants relatifs aux impacts et conséquences que la centrale d’électricité de Sendou aura sur leur existence et leur environnement, indique un communiqué.
Les populations riveraines se sont toujours opposées au projet de construction d’une centrale électrique alimentée au charbon de 125 MW à Sendou (Bargny), sur un site de 29 hectares située à 35 km de Dakar.
Démarrés en 2013, les travaux de construction de la centrale, pour un coût de 200 millions d’euros, sont restés à l’arrêt pendant plusieurs moi,s à cause surtout de l’hostilité des populations riveraines, préoccupées par les potentiels impacts sociaux et environnementaux.
La centrale a commencé à produire de l’électricité en novembre 2018 et fournira chaque année 925 GWh d’électricité, soit environ 40 % de la consommation du Sénégal en 2010.
A terme, la centrale doit contribuer à résoudre la crise actuelle dans le secteur de l’électricité en permettant de remplacer la production de générateurs d’urgence en location et de centrales âgées, ainsi qu’un meilleur entretien des autres centrales du parc de production.
Sendou représente la centrale la moins coûteuse pour le pays et contribuera fortement à résoudre la crise du secteur de l’électricité grâce à la capacité additionnelle et à la réduction du coût moyen de production qu’elle permettra d’atteindre, indique-t-on.
Le Conseil d’administration du Groupe de la BAD a également entériné les recommandations émises par le Mécanisme d’inspection indépendant (MII) dans le rapport de vérification de la conformité du projet de centrale électrique à charbon de Sendou, au Sénégal.
Le MII est appelé à effectuer le suivi de la mise en œuvre du plan d’action et rendra compte de façon annuelle au Conseil.
Ce projet est une initiative de partenariat public-privé cofinancée par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la CBAO (une filiale de la Banque Attijariwafa du Maroc) et la Banque de développement des Pays-Bas, la Nederlandse Financierings-Maatschappij voor Ontwikkelingslanden N.V. (FMO).
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