Retraçant le bilan des réceptifs hôteliers, il dira que le taux d’occupation des hôtels s’établissait environ à 20% en 2021 et à 39% en 2022, avec des entrées évaluées à 1 206 000 en 2021 et à 1 424 000 en 2022.
Selon le rapport de la Commission relatif à l’examen du projet de budget 2024 du ministère du Tourisme et des Loisirs dont Reussir a obtenu copie, Niang a retracé à l’attention des parlementaires sénégalais, la politique de son département qui vise à faire du Sénégal « une destination touristique de référence, à travers une offre touristique riche et diversifiée ».
A cet égard, il a informé que, depuis 2012, des actions de promotion sont en train d’être menées pour développer le tourisme d’affaire, l’écotourisme et le tourisme animalier, à côté du tourisme balnéaire.
A ce niveau, il a annoncé que le Sénégal est placé parmi les pays qui disposent de fort potentiel de faune sauvage, de riches parcs et réserves, à l’image de Fathala, et d’une position géographique stratégique pour développer le tourisme animalier.
S’agissant du tourisme d’affaire, il dira que, compte tenu de notre dynamisme diplomatique et économique ainsi que notre position géographique, notre pays abrite de grandes rencontres internationales, des séminaires et d’évènements d’envergure qui contribuent au développement du touristique d’affaire ou MICE (Meetings incentives, conferencing, exhibitions).
Concernant le tourisme balnéaire, Monsieur le Ministre est du même avis que vos Commissaires sur la place importante qu’occupe la localité de Saly dans cet environnement touristique.
Tout de même, il a rappelé la crise touristique occasionnée par l’érosion côtière et les nombreuses initiatives, avec le soutien de la Banque mondiale dans le cadre du Programme de Développement touristique et des entreprises (PDTE), qui ont permis de restaurer les plages et d’assurer la continuité de l’exploitation des hôtels. Ce qui a permis, d’ailleurs, de relever de manière significative le niveau de fréquentation touristique et d’améliorer l’attractivité économique de la zone, a-t-il ajouté.
Dans le même registre, Monsieur le Ministre est revenu sur les difficultés de requalification de Saly relativement au coût social et économique très élevé. Toutefois, il a rassuré que la SAPCO continue d’assurer la gestion de la salubrité des plages et de la mise à niveau du centre commercial.
Dans l’optique de poursuivre notre dynamisme touristique, dira-t-il, le Président de la République a donné l’instruction de démarrer une nouvelle station à Pointe Sarène. Ce qui a amené la SAPCO à aménager, sur fonds propres, une superficie de 110 hectares pour la réalisation de projets d’envergure, dans ladite zone. Sur ce point, le ministre a informé de la présence des plus grandes chaînes hôtelières mondiales, à savoir RIU et TUI, qui se sont implantées au Sénégal.
Ces deux partenaires, ajoutera-t-il, ont mis sur pied le plus grand établissement de la chaine hôtelière au Sénégal, en l’occurrence l’Hôtel RIU Baobab, avec plus de 500 chambres en quatre étoiles dans leur gamme, correspondant à cinq étoiles dans notre classification. De plus, il est prévu, sur le même site, la construction de RIU 2 avec 512 chambres.
Les travaux de ces deux leaders mondiaux, qui marquent « une nouvelle étape » dans le développement du tourisme au Sénégal, vont se poursuivre avec la mise en place imminente de RIU Plaza à Dakar. S’agissant de leur implantation dans la région de Saint-Louis, ils sont en train de finaliser les discussions, mais le ministère leur exige d’avoir un partenaire sénégalais a-t-il révélé.
Pour ce qui est de la réouverture des hôtels Club Aldiana et Domaine de Nianing, Monsieur le ministre a informé du partenariat noué entre le Groupe RIU et l’investisseur qui a racheté le Club Aldiana, ainsi que l’achat du domaine de Nianing par un promoteur sénégalais qui est en train de travailler pour son redémarrage.
Sur cette question, il a tenu à rappeler que le rôle du ministère est de créer les conditions propices au développement du tourisme à travers, notamment, des mesures incitatives de soutien et d’accompagnement pour faciliter l’investissement. Le département s’emploie également à garantir le minimum de service requis dans une station balnéaire et à veiller au respect des exigences découlant des cahiers de charges.
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