A travers le monde « plus de 3,2 milliards de personnes, soit 2 personnes sur 5, sont touchées par la dégradation des sols. Jusqu’à 143 millions de personnes pourraient être poussées à se déplacer dans leur pays d’ici 2050 pour échapper à la pénurie d’eau et à la baisse des rendements agricoles. Tout ce que nous produisons et consommons a une empreinte foncière », selon Monique Barbut.
Dans la même lancée, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, fait savoir qu’ »à l’échelle mondiale, environ 2 milliards d’hectares de terres sont dégradés et la plus grande partie peut être restaurée pour retrouver la santé. Les gouvernements et les communautés dont les vies et les moyens de subsistance dépendent de la terre doivent prendre des mesures maintenant pour se préparer à la future sécheresse ».
Face à une situation aussi alarmante, Monique Barbut appelle à un changement de « comportement des consommateurs et les modes de production non viables; adopter une planification plus efficace de l’utilisation des terres; et enfin, créer des mécanismes qui motiveront le secteur privé à investir dans la restauration des terres « .
Discussion à ce sujet post