Dans son communiqué relayé dans la parution de plusieurs médias de ce mercredi, le Parquet a précisé que cette procédure repose sur les dispositions de l’article 66 de la loi n° 2024-08. Cette loi régit les infractions liées au blanchiment de capitaux, au financement du terrorisme, ainsi qu’à la prolifération d’armes de destruction massive.
Aussi ces dispositions visent à renforcer la lutte contre les flux financiers illicites et les atteintes à l’intégrité du système financier national. Les charges retenues contre le gérant sont particulièrement graves et multiples. Elles incluent : Association de malfaiteurs, Faux et usage de faux en écritures publiques, Infractions bancaires et commerciales, Escroquerie, Détournements de fonds publics. Selon les conclusions détaillées dans le rapport de la CENTIF, le mis en cause aurait orchestré des mécanismes financiers complexes afin de dissimuler l’origine frauduleuse des fonds détournés. Ces manœuvres, impliquant des documents falsifiés et des transactions suspectes, ont été mises en lumière grâce à un suivi rigoureux des mouvements financiers.
Par conséquent le juge d’instruction financière a procédé à l’inculpation formelle du suspect pour les infractions susmentionnées. Il a également ordonné son placement sous mandat de dépôt en attendant la poursuite de l’enquête. Cette mesure vise à garantir la disponibilité du prévenu pour les besoins de l’instruction et à prévenir toute tentative d’altération des preuves ou de fuite.
Cette procédure s’inscrit dans un contexte de durcissement des sanctions contre les délits financiers, réaffirmant ainsi l’engagement des autorités à combattre fermement la corruption et le blanchiment de capitaux.
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