Fortement affectés par les effets de la Covid-19, ils ont évalué entre 20 et 30 %, les pertes de leur chiffre d’affaires.
« Si l’État ne réagit pas dans les meilleurs délais, nous risquons de perdre beaucoup d’emplois », a-t-il averti, dans des propos repris par le Soleil.
Il a également précisé que la police d’assurance ne prend pas en compte les dégâts causés par le saccage des stations d’essence.
S’exprimant dans les colonnes du Soleil, le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal / Forces du changement (CNTS/FC), Cheikh Diop avait révélé que 70 stations ont subi les dommages des manifestations.
Dans ce lot, il a précisé que Total Sénégal en compte 50 stations saccagées. Également, Shell en compte 12 stations attaquées. Les autres enseignes telles que Ola Energie et Puma Energie n’ont pas été épargnées par la furie des manifestants.
Les gérants des stations-service ont été reçus, hier, jeudi, par la Ministre du Pétrole et des Énergie, Aïssatou Sophie Gladima, pour faire le point sur les violentes manifestations de la semaine dernière qui ont entraîné des saccages dans le sous-secteur de la distribution de carburant.
Ils ont sollicité l’appui de l’État pour relancer leurs activités. En réponse à cet appel la Ministre du Pétrole et des Énergies a promis d’assister ces opérateurs économiques afin de surmonter cette situation difficile
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