«Responsabilités de SDE et de SONE : Macky les renvoie d’eau à d’eau», a titré le quotidien sénégalais Sud Quotidien suite au conseil des ministres du jeudi 26 septembre.
Selon l’Agence de presse sénégalaise (APS), le Président de la République a engagé le gouvernement à consolider le rôle proactif des services de l’Etat dans le système de production et de distribution de l’eau potable dans les centres urbains. «Le président Sall a requis la mise en œuvre d’un audit d’assurance-qualité des ouvrages hydrauliques (usines et canalisations) réalisés par la SONES, ainsi qu’un audit organisationnel, technique et financier de cette société nationale, dont les rapports devront être disponibles avant le fin du mois d’octobre 2013», a renchéri le communiqué de ce Conseil des ministres, exploité par l’APS.
Concernant l’autre société indexée par les Sénégalais, à savoir la Sénégalaise des Eaux (SDE), il faut signaler que le Syndicat autonome des travailleurs de la Sénégalaise des eaux (SAT-SDE) se dit favorable à l’audit des installations de Keur Momar Sarr. «Le SAT-SDE appelle le gouvernement à faire un audit sans complaisances de ces infrastructures et à faire preuve de solidarité envers les techniciens qui se tuent à la tâche pour un retour à la normale», a confié son secrétaire général, Elimane Diouf, dans une publication de l’APS.
Malgré les problèmes de fourniture d’eau qui, depuis plus de 15 jours, enrage les Sénégalais, il faut noter que le pays de la Téranga attire de plus en plus d’investisseurs étrangers. Des dirigeants du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF International) ont fait part, le 26 septembre, de leur confiance au sujet du nouveau climat des affaires au Sénégal. «Il y a une volonté forte. Le Sénégal, comparé à beaucoup d’autres pays africains, est dans une situation assez favorable pour nous les investisseurs étrangers», a confirmé Marc Renard, un des responsables du MEDEF, cité par l’APS.
En effet, le représentant du MEDEF n’est pas le seul à apprécier le climat des affaires au Sénégal. Réda Kadiri, un industriel marocain invite ses compatriotes à venir investir au Sénégal. «Les investisseurs marocains doivent saisir les opportunités d’affaires offertes par le Sénégal, un pays avec lequel le Maroc partage beaucoup de valeurs culturelles et religieuses», a soutenu l’investisseur marocain dans les colonnes de l’Agence de Presse africaine (APA).
Comme pour répondre à l’appel de leur confrère, le groupe marocain en solution documentaire et impression numérique Arkeos, a choisi le Sénégal pour accueillir sa première filiale à l’étranger, a appris APA, auprès des responsables de ladite société. «Notre groupe souhaite exporter son savoir-faire au Sénégal, faire bénéficier les entreprises sénégalaises et les professionnels de l’impression numérique de notre expertise documentaire. Ainsi, nous avons choisi Dakar pour abriter notre première filiale dans un pays étranger», a expliqué Omar Chkrouné, Directeur Général d’Arkeos à APA.
Parlant toujours de financements, durant cette semaine, il y a également les 200 millions FCFA que le Président Macky Sall a donnés aux femmes sénégalaises vivant aux Etats Unis. «Appui et financement, un premier jet de 200 millions de francs CFA aux femmes des Etats Unis», a écrit l’Observateur le 25 septembre. Le journal a précisé que ce financement, inclus dans le Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) dirigé par Sory Kaba, vise à accéder les résultats des femmes et les soutenir dans les différentes activités.
Entre pénurie d’eau, financement et investissements, l’industrie, l’agriculture et le transport restent, entre autres, des questions traitées par la presse sénégalaise cette semaine.
Selon une enquête de l’Agence de Presse Africaine (APA), menée auprès de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANDS), l’activité industrielle en juillet 2013 au Sénégal a été marquée par une baisse de 0,3% des prix à la production.
Pour l’agriculture, Sud Quotidien a annoncé que les producteurs du bassin arachidier, en activité dans la filière mil, veulent disposer, cette année, d’une moyenne de rendement égale ou même supérieure à 1,5 tonne à l’hectare.
Le Quotidien pour sa part, est revenu sur le transport avec l’arrivée de nouveaux bus Tata. «Renouvellement d’une partie d’une partie du parc automobile de la banlieue : de nouveaux Tatas Magic bientôt en circulation», a titré le journal.
Dans les colonnes du Quotidien, d’après Aubin Jules Sagnan, Secrétaire Général du Ministère des Infrastructures et des Transports, ces véhicules vont remplacer les vieux ‘clandos’ et le cout est estimé à 6 milliards 500millions de francs CFA.
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