« La mise en œuvre de la première phase du PSE lancée depuis 2014 a permis de tirer un bilan satisfaisant dans plusieurs secteurs de l’économie » a déclaré Amadou Hott Ministre de l’Economie et du plan lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier.
En effet, selon Amadou Hott , les ressources mobilisées pendant la période 2014-2018 ont été principalement affectées aux secteurs porteurs de croissance, et ces investissements ont permis d’atteindre des résultats probants pour asseoir les fondements de l’émergence.
Cette RAC consacrée au bilan des réalisations de l’année 2019 comporte l’analyse de la situation macroéconomique, le bilan de politiques sectorielles par axe stratégiques du PSE et les perspectives et recommandations en vue de lever les contraintes constatées. Une occasion saisie par le ministre de l’économie pour revenir de manière détaillée sur certains secteurs essentiels qui ont connu des progrès importants au cours de l’année 2018 marquant la fin de la première phase du Plan Sénégal Emergent. « Les ressources mobilisées dans la période 2014-2018 ont été essentiellement affectées aux secteurs porteurs de croissance mais également créateurs d’emplois, notamment l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, l’habitat et le tourisme », a fait savoir monsieur Hott.
Ainsi pour le secteur agricole, la productivité a connu d’importants progrès ces dernières années. «La productivité céréalière constituée principalement de cinq filières (mil, riz, maïs, sorgho, fonio) a plus que doublé sur la période 2014-2018, passant de 1 251 248 tonnes en 2014 à 2 838 938 tonnes en 2018 » selon le ministre.
Pour un autre secteur et non moins important notamment le secteur de la pêche, la présentation du rapport permet de voir la place importante qu’elle a jouée dans l’atteinte des objectifs du PSE dans sa phase 1. «Le budget qui lui est alloué a plus que triplé entre 2014 et 2018 et s’établit à 41,651 milliards FCFA en 2018, évoluant ainsi de 12,9% par rapport à 2017. Sur la période 2014-2018, le sous-secteur de la pêche occupe le premier rang des recettes d’exportation du pays avec une valeur annuelle moyenne 213 milliards de francs Cfa», a informé Amadou Hott.
S’agissant du développement du capital humain et de la protection sociale, des mesures volontaristes ont été prises pour réduire les inégalités et la pauvreté avec les bourses de solidarité familiale, la couverture maladie universelle et l’élargissement de la carte scolaire et universitaire », a-t-il indiqué.
Selon le ministre, le rapport a fait également état de la gouvernance, de la sécurité et du développement territorial plusieurs réformes ont été entreprises pour renforcer la cohésion sociale, la justice, l’environnement des affaires et la décentralisation a signalé Amadou Hott. Ainsi , il convient à ce titre de noter aussi que le climat des affaires au Sénégal ne cesse de s’améliorer , le pays passant de la 161e place en 2014 à la 141e place en 2018, avec un score de 54,15%, bien au-dessus de la moyenne en Afrique subsaharienne, située à 51,61% », s’est-il félicité.
En matière de développement des infrastructures et services de transports, les réalisations ont porté sur la construction et la réhabilitation de près de 1 362 km de routes, de 213 km d’autoroutes, de pistes pour le désenclavement des zones de production et l’accessibilité en milieu rural. Je voudrais également citer le renouvellement du parc de transport public, le Train Express régional, l’Aéroport International Blaise Diagne, la nouvelle compagnie aérienne a estimé le Ministre.
Toutefois, il convient pour le Ministre de souligner que dans la phase 2 du PSE, l’Etat veut donner une place importante au secteur privé. Pour lui, il s’agit de renforcer le partenariat public privé dans la 2e phase du PSE en s’évertuant d’abord à éponger la dette que l’Etat doit au secteur privé avant de s’engager sur de nouveaux projets.
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