La chaine de restauration rapide KFC vient de conclure un nouveau partenariat avec le groupe Sedima , après l’ouverture de son premier restaurant le 9 janvier à Tunis et l’annonce de cinq autres restaurants dans la capitale tunisienne d’ici la fin de l’année, et la signature d’un contrat avec Vivo Energy pour l’ouverture de cinq établissement adossés à des stations-services Shell en Côte d’ivoire.
Au Sénégal, la chaîne a choisi un producteur avicole pour porter le développement de son enseigne. La Sedima sera détentrice à 100 % de la franchise sénégalaise là où l’exploitation des KFC ivoiriens sera menée par une coentreprise entre Vivo Energy Côte d’Ivoire et KFC Baobab en Côte d’ivoire.
En fait KFC et Sedima avaient entamé les négociations en 2016, et les premières ouvertures étaient initialement envisagées à cette période. Finalement les deux premiers restaurants devraient finalement voir le jour dans le courant de l’année 2018. Selon la Directrice Générale de Sedima Group, Anta Babacar Ngom, la longueur de la procédure ayant abouti à la signature du contrat est due à la rigueur et à l’exigence dont a fait montre la partie américaine dans la délivrance de son quitus. «Il fallait satisfaire à beaucoup de normes et de standards, car il s’agit d’alimentation pour les humains. Les équipes de KFC ont dû auditer tout notre système, notre organisation, nos investissements, nos installations, etc.», a-t-elle fait savoir
Pour rappel le gouvernement ivoirien avait souhaité que la chaîne serve des poulets ivoiriens, mais le groupe agro industriel société ivoirienne de production animales(Sipra) a encore de gros efforts à fournir pour adapter son mode de production aux normes du groupe américain, avec lequel aucun accord n’a encore pu être trouvé, selon jeune Afrique business.
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