Intitulé « Lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité en Afrique pendant la pandémie de COVID-19 », le rapport a été lancé ce samedi à Dakar, ou se tient la cinquante-quatrième session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
Le rapport expose les causes et les conséquences de l’augmentation de la pauvreté due à la pandémie de COVID-19, ainsi qu’à d’autres chocs tels que l’effondrement des cours du pétrole, dans un contexte de vulnérabilité-pauvreté résilience, en donnant des estimations nationales des personnes susceptibles de tomber dans la pauvreté dans différents groupes de pays.
Les personnes non pauvres dont le niveau de consommation se situait entre 1,90 et 2,09 dollars par jour (0 à 10 % au-dessus du seuil de pauvreté) sont tombées dans la pauvreté à cause de la pandémie, car la moindre volatilité de la consommation pouvait les faire passer sous le seuil de pauvreté. Les personnes pauvres disposant de peu d’actifs, d’un accès limité au crédit, d’un emploi informel et de bas salaires ont été particulièrement touchées par les mesures d’endiguement introduites pendant la pandémie.
Les principaux messages qui en découlent sont que la pauvreté en Afrique est très dynamique, que les pauvres entrent dans la pauvreté et en sortent à cause de la volatilité de la consommation résultant de l’exposition aux risques causés par des chocs tels que la pandémie de COVID-19 et que leur incapacité à gérer les risques non assurés ne fait qu’accroître leur vulnérabilité.
La pauvreté en Afrique est également centralisée géographiquement, et deux pays exportateurs de produits de base – la République démocratique du Congo et le Nigéria – représentent une grande part de la pauvreté du continent
La Conférence annuelle des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (CoM) est le plus grand évènement annuel de la CEA se tient à Dakar (Sénégal) du 11 au 17 Mai. Elle et offre aux participants l’occasion de débattre des questions clés sur le développement de l’Afrique et de discuter du rendement du groupe de réflexion dans l’exécution de son mandat.
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