Intervenant lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi 13 février, au lendemain de la publication du rapport d’audit de la Cour des Comptes, il a listé plusieurs infractions commises dans le cadre de la gestion des finances publiques de 2019 à mars 2024, allant « du faux en écriture, du faux en informatique, des études de marchés publics, de l’escroquerie portant sur des données publiques, du blanchiment d’argent et de l’enrichissement illicite, à la complicité et aux recels de ces délits ».
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a en outre, indiqué que les autorités du pays envisagent « la mise en œuvre diligente de toutes les mesures judiciaires nécessaires à l’élucidation de ces faits révélés par le rapport de la Cour des comptes, l’identification de tous les responsables de ces faits et leur traduction devant les juridictions répressives compétentes ».
Selon lui, les faits incriminés pourraient impliquer diverses personnes, notamment d’anciens ministres, des Directeurs généraux, des comptables, des gestionnaires et d’autres particuliers.
Cependant, il a tenu à préciser que ces poursuites judiciaires se feront dans le respect strict de la loi et des principes directeurs de la procédure pénale – notamment la présomption d’innocence, le respect des droits de la défense et le principe du contradictoire.
Des enquêtes exhaustives et approfondies seront diligemment menées pour retracer les flux financiers illicites , identifier et entendre tous les auteurs , co-auteurs et complices présumés en vue d’engager des poursuites devant les juridictions compétentes, notamment la Haute Cour de Justice et le pool judiciaire financier.
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