Ces véhicules sont visibles de la route menant à la Capitainerie du port ou en face du bureau de la Douane et leur présence accentue l’encombrement de la plateforme portuaire qui ressemble plus à une grande zone de stockage qu’à une zone de transit.
Pour autant, la plupart de ces véhicules sont souvent vendus aux enchères, à défaut de voir leurs propriétaires venir les enlever.
Dans une interview exclusive accordée au magazine économique Réussir, le Directeur général du Port, Aboubacar Sedikh Beye reconnait l’acuité du problème.
C’est pour cette raison, a-t-il dit que la direction du port a obtenu des terrains auprès de la Sonacos ‘’qui nous permettront de décongestionner cette masse et de régler tout ce qui concerne le stockage du port’’.
‘’Ces voitures seront mises à la disposition de la douane pour gérer ces problèmes conjoncturels’’, a dit Beye, affirmant que ‘’le port n’est pas un endroit de stockage, mais de transit’’.
Selon le Directeur général du Port l’encombrement de la plateforme par les véhicules importés peut aussi s’expliquer par la modicité des prix de location de l’ordre de 170 francs CFA le mètre carré le mois et 2036 francs CFA l’année. ‘’Ces prix favorisent le stockage, et on a dû les modifier’’, assure-t-il.
Le décret portant relèvement de l’âge des véhicules de tourisme admis en importation au Sénégal de cinq à huit ans a fait exploser le parc automobile du Sénégal.
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