Avec 27,76% des ressources allouées à la défense et à la sécurité, le pays, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES), affiche clairement sa priorité : renforcer son appareil militaire dans un contexte sécuritaire régional tendu.
Cette allocation budgétaire conséquente, qui s’inscrit dans un budget global de 3 612,3 milliards de FCFA en dépenses pour 3 149,8 milliards de FCFA en recettes, montre clairement la volonté du gouvernement de transition de consolider sa puissance militaire face aux défis sécuritaires multiples auxquels il est confronté.
De plus, le budget 2025 du Burkina Faso, qualifié d’« instrument de combat » et d’« arme pour construire un Burkina Faso prospère, digne et fort » par le ministre de l’Économie, Aboubakar Nacanabo, met l’accent sur la résilience économique et sociale, ainsi que sur la refondation de l’État.
Toutefois, c’est bien le renforcement de la puissance militaire qui se dégage comme la priorité absolue.
L’allocation de plus d’un quart du budget à la défense et à la sécurité surpasse même celle dédiée à l’éducation (28,34%), pourtant traditionnellement considérée comme un pilier du développement. La santé reçoit quant à elle 11,79% des ressources budgétaires.
Outre la puissance militaire, le budget 2025 accorde une importance significative au développement rural, avec 5,6% des allocations, en hausse de 9,8 milliards de FCFA par rapport à 2024.
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