L’érosion côtière a connu ces dernières décennies une évolution inquiétante pour les pays africains qui longent la côte Ouest. Chaque année des centaines de milliers de populations sont touchées. Ce phénomène les laissant dans la précarité. Ainsi pour prendre en charge cette question de l’érosion côtière beaucoup de pays dont notamment le Cap Vert et la Mauritanie ainsi que d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest ont pris part au WACA à l’initiative de la Banque mondiale pour la protection du littoral.
Pour la représentante de Mme Louise Cord directrice des opérations pour le Sénégal, la Banque Mondiale s’engage à accompagner les pays de l’Afrique de l’Ouest pour faire face à l’érosion côtière « La Banque mondiale est déterminée à relever le défi climatique pour lequel elle consacre plus de 10 milliards de dollars par an au financement de mesures d’atténuation des émissions et d’adaptation et nous nous sommes engagés à relever à près d’un tiers, d’ici 2020, la part des financements climatiques dans notre portefeuille. Permettre d’inscrire l’élimination de l’extrême pauvreté et la prospérité partagée dans la durée passe nécessairement par la gestion de la question du changement climatique » a fait savoir Eric Lancelot.
La Banque Mondiale intervient déjà de manière concrète dans les pays de la région, notamment au Sénégal, au travers de son projet de relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis, son projet d’appui au tourisme avec la protection des plages de Saly, inauguré récemment par son excellence M. le Président de la République Macky Sall, et bien sûr avec la mise en place cette année du projet d’investissements pour la résilience nationale au Sénégal et également en Mauritanie.
Le programme WACA répond à un besoin concret dont nous voyons les effets partout sur la côte sénégalaise et bien au-delà dans toute l’Afrique de l’Ouest. Ainsi WACA veut aider les communautés qui vivent près des côtes et dépendent d’elles pour leur survie.
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