Le projet SWEDD (Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend) a lancé sa campagne de communication mercredi 18 octobre 2017 à Abidjan.
Pour promouvoir un changement social et comportemental en vue d’arriver à l’autonomisation des femmes et du dividende démographique, le projet SWEDD qui s’élève à 205 Millions de dollars (environ 140 Milliards de FCFA ), est entrain dans une phase de communication cruciale.
En présence des premières dames d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, de la ministre ivoirienne du plan et du développement et du représentant-résident de la Banque mondiale, la cérémonie de lancement a été, on ne peut plus solennelle.
Pour Kaba Nialé, la ministre ivoirienne du plan et du développement, le projet SWEDD qui vise à améliorer l’accès des femmes et des adolescentes aux services de santé reproductive, maternelle et infantile, « s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route » de l’Union Africaine adoptée en janvier 2017.
Pierre Laporte représentant-résident de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, a de son coté insisté sur le fait que SWEDD pourra permettre aux pays de récolter les fruits du dividende démographique, c’est-à-dire, de parvenir à obtenir une structure par âge de la population caractérisée par une plus forte proportionnalité de personnes à charge.
« Si on veut propulser le continent dans la voie du développement durable, nous devons miser sur les femmes et les jeunes filles. Elles sont notre plus grand atout »a dit Pierre Laporte.
A cet effet, il faut souligner l’ appui financier que va apporter le projet SWEED pour impulser l’indépendance économique de la femme afin de bien contribuer au bien-être de sa famille.
En attendant, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina, la Mauritanie, le Tchad et le Niger ont décidé de mettre en œuvre le projet SWEDD avec le concours de la Banque mondiale afin de suivre la feuille de route de l’UA adoptée en janvier 2017 dont l’axe central était: « investir dans la jeunesse pour tirer profit du dividende démographique » comme a tenu à le rappeler la ministre ivoirienne.
La campagne qui s’ouvre va consister en une une série d’actions auprès des populations-cibles que sont les femmes et les jeunes filles pour les amener à prendre conscience de leur potentialités et surtout, leur permettre de s’insérer dans le tissu économique et social. Tant au niveau national qu’au niveau régional, des actions seront conduites. Dans cette phase régionale, les acteurs pourront travailler en synergie, partager les experiences et avoir des actions communes.