L’infrastructure aéroportuaire a réalisé des recettes fiscales en hausse de plus de 4,6 millions d’euros entre décembre 2017 et juin 2018, indique la Banque africaine de développement (Bad)
Situé à quelque 45 km kilomètres à l’est de la capitale, AIBD est desservie par 36 compagnies aériennes depuis sa mise en service, contre 32 pour l’aéroport Léopold Sédar Senghor, transformé depuis lors en un aéroport militaire.
Cerné par un développement urbain croissant, LSS ne présentait plus une garantie de sécurité et n’était plus à même d’absorber l’évolution du trafic.
Vieux de plus de soixante-dix ans, l’aéroport Léopold Sédar Senghor est donc remplacé par l’aéroport international Blaise Diagne, d’une capacité d’accueil de trois millions de passagers par an.
D’un coût de 575 millions d’euros, dont 70 millions octroyés par la Banque africaine de développement, AIBD a créé 427 emplois dont (197 occupés par des femmes) et 5 000 indirects créés.
L’ouvrage est bâti sur une superficie de 4 500 hectares, avec un terminal passager de 42 000 mètres carrés et un terminal de fret de 12 800 mètres carrés.
L’aéroport Blaise Diagne, dont les travaux auront duré dix ans, est conçu pour accueillir les plus gros avions long-courriers du monde – Airbus A380, Boeing 787 – grâce à une piste de 3,5 kilomètres de long et 75 mètres de large. Il répond aux toutes dernières normes internationales en matière de sûreté et de sécurité aériennes.
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