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“Pour qu’en 2015, la moitié de la population ait une couverture médicale…”

Développée dans le programme «Yoonu Yokuté» du Candidat Macky Sall, la  couverture Maladie Universelle constitue un projet majeur dans la politique sanitaire du Sénégal. Le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Pr Awa Marie Coll Seck, revient dans cet entretien sur les avantages de ce projet qui va garantir aux populations, notamment les plus démunies, un accès aux soins.

par Baye Dame Wade
24 août 2013
En Interviews, Santé

Eva Marie Coll Seck, Ministre de la Santé et de l’action sociale (Sous Macky Sall)

Eva Marie Coll Seck, Ministre de la Santé et de l’action sociale (Sous Macky Sall)
Eva Marie Coll Seck, Ministre de la Santé et de l’action sociale (Sous Macky Sall)

 

Madame le Ministre, pouvez-vous nous faire une présentation du projet Couverture Maladie Universelle, tel que développé dans le programme Yoonu Yokuté du Candidat Macky Sall ?
C’est un concept qui, au plan international, est inscrit sur l’agenda de développement. Le Sénégal a déjà, depuis quelques années, pris des initiatives par rapport à cela. Mais l’engagement politique fort du Président Macky Sall a fait qu’aujourd’hui, la Couverture médicale universelle est une priorité de santé publique. A plusieurs reprises, pendant la campagne électorale, dans son programme Yoonu Yokuté et dans son premier discours en tant que Président de la République, le 4 avril 2012, il a affirmé sa vision de faire de la Couverture maladie universelle, une réalité au Sénégal. Le Premier Ministre en a aussi parlé lors de sa Déclaration de Politique Générale. C’est dire qu’au Sénégal, nous avons une réelle volonté politique pour permettre aux personnes, d’une manière générale, les plus démunies particulièrement, d’avoir un accès financier aux soins. Parce qu’en réalité, le constat est unanime, les populations ont de réels problèmes pour accéder aux soins. Et sans une formule qui pourrait, au plan financier, gérer cette couverture médicale, on continuera à voir des malades qui, soit parce qu’ils n’ont pas les moyens, décident de ne pas aller dans les structures sanitaires, soit qui arrivent dans ces structures et ne peuvent pas payer ce qu’on leur demande : frais de consultations, analyses, radiographies, ordonnances… Il y a beaucoup de problèmes liés à l’accessibilité financière des populations. C’est dans ce cadre que nous sommes en train de mettre en œuvre cette stratégie de Couverture maladie universelle.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que c’est juste une promesse électorale ?
Je ne pense pas que ça soit juste une promesse électorale dans la mesure où nous avons reçu des instructions fermes pour pouvoir travailler sur ce domaine. Le Président de la République a voulu mettre sur pied ce que l’on appelle «un socle de protection sociale» qui permet aux plus démunies d’avoir accès aux besoins sociaux de base. C’est pour cela qu’il a trois axes d’intervention que sont : la bonification de la retraite, les bourses familiales et la Couverture maladie universelle. C’est tout un package qui est proposé et chacun, dans son secteur, y travaille. Il ne faut surtout pas se dire que c’est encore une utopie ! Aujourd’hui, c’est une réalité, les malades ont des problèmes et la Couverture universelle est une solution devant la mondialisation, la précarité…, où la grande majorité de la population est obligée de payer de sa poche ou n’a pas accès aux soins quand elle est malade. Seulement 20% de la population sénégalaise ont une couverture médicale. Soit à travers les imputations budgétaires et l’IPRES, soit à travers les Institutions de Prévoyance Maladie (IPM) qui sont réservées aux salariés du Secteur privé, soit avec les Mutuelles de Santé nationales ou régionales ou communautaire. Donc, tout ça ne représente que 20% de la population et on rate deux secteurs privilégiés que sont le secteur informel qui n’est pratiquement pas ciblé et le monde rural. Il y a donc des stratégies pour les impliquer. Si je prends l’exemple du monde rural, il peut être dans une situation difficile pendant au moins 7 à 8 mois de l’année. Mais, à la fin de la campagne agricole, il y a souvent des possibilités financières. C’est donc, en ce moment, qu’on devrait peut-être les organiser pour qu’ils cotisent pour cette Couverture médicale. Mais si on leur demande de cotiser mensuellement, il y a des mois où ils ne le pourront pas. Cette couverture médicale n’est pas simplement l’apanage de l’Etat, elle nécessite aussi une petite contribution des populations, mais les plus pauvres sont pris en charge par l’Etat. C’est pour cela que, dans notre budget prévisionnel de 2013, 10 milliards sont attribués au socle de protection sociale dont la Couverture maladie universelle. C’est la contribution de l’Etat pour les personnes les plus démunies, pour qu’elles puissent, elles aussi, avoir accès aux soins. Notre objectif est de couvrir déjà plus de la moitié des Sénégalais d’ici à 2015. En ce qui me concerne, j’ai reçu des instructions. La demande sociale est là et nous devons la satisfaire.

Quel est le chronogramme retenu pour la mise en œuvre du projet ?
Le Plan, que nous avons, existait déjà en ce qui concerne le secteur de la Santé, dans le Plan national de développement sanitaire de 2011 – 2018. Mais l’objectif pour 2015 était de passer de 20% à 50% de couverture. Ça ne se fera pas du jour au lendemain, mais d’une manière progressive. Là, nous sommes partis pour qu’en 2015, la moitié de la population du Sénégal ait une couverture médicale. On va ensuite compléter le tableau dans les  années qui suivront.

Qu’en est-il du financement ou bien le gouvernement a-t-il les moyens de ses ambitions par rapport à ce projet de Couverture médicale universelle ?
Nous devons d’abord élargir l’accès aux Mutuelles de Santé, parce que c’est là que nous avons une grande marge de manœuvre. Les mutuelles se développent, même dans les régions. Il y a donc une tendance à aller vers la mutualisation. Il y a beaucoup de plaidoyers à faire et nous sommes en train de les préparer. Nous ne voulons pas mettre la charrue avant les bœufs. Nous voulons, quand même, être assez scientifiques et faire un plaidoyer quand nous avons des offres. Nous comptons aussi sur nos partenaires,  nous avons l’USAID qui est très proche de nous dans le cadre de cette impulsion pour la Couverture médicale universelle. Avec la Coopération belge, nous avons un projet-pilote au niveau de 4 régions du Sénégal, que sont Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine. Nous avons à peu près un milliard de fonds de solidarité pour les personnes indigentes, mais nous avons aussi des mécanismes pour stimuler la mutualisation. Le nombre de mutuelles augmente mais il y a aussi des comités régionaux et départementaux qui ont été mis sur pieds pour identifier les personnes indigentes. Il y a aussi beaucoup d’initiatives au sein des corporations et du secteur informel.

Pourquoi pensez-vous qu’une couverture médicale universelle reste la seule solution pour faire face au problème de l’accessibilité financière aux soins ?
Le système de santé du Sénégal, comme celui de la plupart des pays en développement, s’est basé sur des recommandations de l’OMS avec l’Initiative de Bamako qui est au niveau des systèmes périphériques comme les cases de santé, les centres de santé, les postes de santé et qui, au début, avait beaucoup à apporter aux populations. Mais par la suite, les coûts ont un peu augmenté parce que les charges de ces comités ont cru aussi de sorte que ce sont les populations qui voient leurs  contributions augmenter. Il faut, par exemple, acheter un ticket modérateur, payer des tickets pour le laboratoire, pour la

radio, etc. A tous ces niveaux, il faut des ressources financières. Nous avons aussi le deuxième volet de ce système qui est la réforme hospitalière où l’objectif était de rendre les hôpitaux autonomes. Mais, en même temps, on leur demande d’être efficaces, d’avoir une bonne gestion et aussi d’être équitables. Cette gestion-là, elle se fait avec les représentants des populations mais il faut dire que, quand vous allez à l’hôpital, vous devez payer, à chaque étape du diagnostic et du traitement. Avec cette couverture médicale universelle, vous cotisez, par exemple, chaque mois 1000 Fcfa, on vous donne une carte et quand vous allez vers les structures sanitaires, il y a un paquet minimum, connu au moment de l’adhésion et de la cotisation, auquel vous avez droit. On va vous dire, par exemple que, quand vous arrivez dans une structure sanitaire, vous pourrez avoir droit à la consultation, à des médicaments génériques, à une radiographie ou des analyses de laboratoire sans sortir un franc de votre poche. Ça c’est le paquet minimum et en général, il peut suffire. Maintenant, s’il y a des choses supplémentaires, c’est là où les personnes, qui ont les moyens, vont payer et celles qui n’en ont pas vont pouvoir bénéficier de la caisse de solidarité. C’est pour cela qu’il faut obligatoirement un fonds à côté. Le gouvernement a pris également des

initiatives de gratuité, notamment pour les antirétroviraux, les ACT pour le traitement du paludisme, le Plan Sésame pour les personnes âgées, la gratuité des césariennes dans toutes les régions sauf à Dakar où il n’y a que quelques départements qui sont impliqués. Il y a aussi, depuis longtemps, la gratuité de la vaccination chez les enfants. Toutes ces gratuités vont être reportées dans le Fonds national de solidarité. A partir du moment où vous avez votre carte, vous pouvez avoir accès aux structures sanitaires sans payer d’emblée. C’est quelque chose d’extrêmement important et qui pourra aider beaucoup de personnes. Nous y tenons et nous irons jusqu’au bout Inch’Allah !

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