La Banque Islamique pour le Développement (BID) a contribué depuis le lancement du Plan Sénégal Emergent (PSE), un an après, 38 % de ses engagements. Et de 1976 à nos jours, le cumul des financements que la BID a concédés au Sénégal est de l’ordre de 700 milliards de FCFA, tandis que le portefeuille actif porte présentement sur 330 milliards F CFA, pour une trentaine d’opérations.
Au lendemain de la rencontre organisé par le président Macky Sall sur la mise en œuvre du PSE, les partenaires pour le financement se manifestent toujours. Et parmi eux, il faut compter la Banque Islamique pour le Développement (BID). A l’occasion de l’atelier d’échanges sur les innovations pro-pauvres : Microfinance islamique, Fael Khair-Waqf et technologie probase, cette institution a montré tout l’intérêt qu’elle porte au PSE. Cela Amadou BA, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan ne l’a pas passé sous silence.
Selon lui, suite à la réunion du Groupe Consultatif de Paris en février 2014, le Groupe de la BID avait, trois mois après, honoré ses engagements à hauteur de 30%, grâce à la signature de plusieurs Accords de financement. Au stade actuel, un an après, le Groupe de la BID a concrétisé 38 % de ses engagements. Et de 1976 à nos jours, le cumul des financements que la BID a concédés au Sénégal est de l’ordre de 700 milliards de FCFA, tandis que le portefeuille actif porte présentement sur 330 milliards F CFA, pour une trentaine d’opérations.
«Cela signifie que les interventions du Groupe dans notre pays ont connu ces dernières années une croissance rapide que nous devons en partie à la diversité des instruments. Les projets et programmes relèvent des secteurs de la santé, de l’hydraulique, de l’assainissement, de l’emploi, de l’énergie, des routes et de l’agriculture. Parmi eux, je mettrais l’accent sur celui relatif à la lutte contre les effets induits des inondations à Dakar, ainsi que sur tous les projets dédiés à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes», fait savoir Amadou Ba au cours du Forum.
Pour l’argentier de l’Etat, la BID est un partenaire de choix. Parce que le Groupe a aussi mobilisé les derniers outils de la finance islamique. Sur ce sujet, Amadou Ba a cité : la création de Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) islamiques, lesquels devraient d’ailleurs prendre un nouvel essor avec la signature, en juin dernier, de la Convention stratégique quadripartite (Gouvernement-BID-PAMECAS-Banque Islamique du Sénégal) ; la Société internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), une filiale du Groupe qui a contribué au financement de la campagne agricole 2013/2014 ; la mobilisation de la Zakat…
Le président de la Banque islamique de développement (BID) Ahmed Mohamed Ali s’est dit disposé à accompagner le Sénégal pour sa conquête à l’émergence. Ainsi, il a assuré qu’aujourd’hui, le Groupe de la Banque islamique de développement célèbre quelques réussites obtenues grâce à l’innovation. Mieux, des discussions sont ouvertes sur la possibilité de les reproduire au Sénégal.
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